Jean Mas nous offre ce traité philosophique initié par la Cage à Mouches, objets princeps de sa démarche artistique qu’il explore au travers de 62 questions subtilement choisies par le professeur André Giordan. Extraits ! « C’est la démesure ! Vous parlez beaucoup ! Vous vous jouez du langage. Donc, l’art a affaire avec du symptôme. Et la guérison alors ? Vous êtes plus qu’un amateur d’art et de philosophie… Nous parlions de la beauté dans l’art et de sa relation au bien.
Que dire d’autre ? Quelle est la part de l’autre dans cette histoire ? Psychanalyse et philosophie se trouvent mêlées. Pourquoi dire que l’art répond de l’impossible adéquation aux choses ? Donc l’artiste ne doit pas renoncer à ses passions ? Pouvons-nous parler d’objet d’amour ? l Mais qu’est-ce qui est pertinent ? Dans tout cela, que dire du désir de l’artiste ? Mais que nous dit cette cage ? Quelle est la signification ultime de votre cage à mouches ? Cette histoire est liée à votre objet qui s’inscrit dans un mode d’exploration : est-il philosophique ? Explicitez ! Avec l’art, sommes-nous dans le parler-vrai ? Donc, vous croyez à l’art pour échapper à la vérité ? Votreh umour est présent partout… Répondez-vous avec humour à ceux qui disent que l’école de Nice n’existe pas ? Karl Popper affirmait qu’un livre ne pouvait jamais être achevé, la raison de cela étant consubstantielle à l’élaboration.
Il ajoutait que lors de sa rédaction, nous en apprenions juste assez pour le trouver insuffisamment abouti lors de son impression. Qu’en est-il de vos travaux ? Il serait sans doute plus, disons, léger, de retrouver votre “Peu”… »