Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Ce fut la ruée assourdissante des transports,
des mécaniques fumantes qui transpiraient des nuées d'hommes hagards pleins d'ignorance et d'hébétude
et...
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Résumé
" Ce fut la ruée assourdissante des transports,
des mécaniques fumantes qui transpiraient des nuées d'hommes hagards pleins d'ignorance et d'hébétude
et remplis d'ordres. des colonnes de mendiants militaires nourris de colère infantile, muselés dans des capotes étouffante, les flancs battus de musettes moisies où toute maigre richesse devenait rance. On fit la levée des hommes. On les leva de tous les horizons... Ils ne savaient rien. Ils étaient promis. dans la symphonie des obus, à faire le concert des nations. " La Grande Guerre... Dans la géhenne d'un monde détruit par le feu et l'acier, des voix timidement humaines s'exercent à la conscience. Ils n'ont plus de noms, mais des grades, des fonctions.... des surnoms pour ceux qui n'ont plus rien ; c'est le feu qui les a baptisés. Ils suivent un chemin perdu sous la terre. long, incohérent, et qu'on appelle le front, un labyrinthe infini pour ceux qui y grouillent,
passent et repassent aux toujours mêmes carrefours... Mélangeant les genres dans un chaos de textes portés par une poésie noire mais non dénuée du nonsense. Philippe Roch nous rappelle que la guerre n'est pas un sujet d'étude ou un objet de représentation, mais une situation, humaine. tragique. Ce n'est pas un lieu historique mais un haut lieu d'histoires, de celles où la haine aboie et où l'humanité passe.