Approximativement

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Lewis Trondheim - Approximativement.
En 1990, avec Jean-Christophe Menu et quelques autres, Lewis Trondheim fonde une maison d’édition qui s’appellera L’Association. Dans Approximativement,... Lire la suite
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Résumé

En 1990, avec Jean-Christophe Menu et quelques autres, Lewis Trondheim fonde une maison d’édition qui s’appellera L’Association. Dans Approximativement, ce dialoguiste fertile chronique la vie de l’atelier et dépeint ses congénères et lui-même maniant avec virtuosité l’art de la dérision. Trondheim passe au peigne fin ses relations avec ses amis, sa mère, sa femme, le vulgum pecus du métro parisien ou encore les fous de Dieu à qui il rêve de botter le cul.
Il réévalue sans relâche et sans complaisance sa personne et son art tandis que La Mouche voit le jour à partir d’un projet pour le Japon (mais qui sera finalement publiée par le Seuil la même année qu’Approximativement). Usant et abusant du métatexte, il fait de l’insecte un personnage à part entière virevoltant de case en case dans une ivresse toute postmoderne. Paranoïaque, hypocondriaque parfois misanthrope, Trondheim pratique la bande dessinée comme d’autres la psychanalyse.
Sur les 973 cases qui forment la totalité d’Approximativement, l’image de Lewis Trondheim apparaît dans 839 cases, soit 86% de la surface dessinée (sic). Souvent usurpée dans la littérature ou le cinéma contemporain assoiffés de réel, l’autobiographie ne s’était rarement tant épanouie. Admirateur de Carl Barks, le dessin animalier de Trondheim est vif, nerveux, il laisse le temps et l’espace nécessaires à la narration pour s’établir.
Mais Lewis culpabilise, dramatise, se confesse. Il ne sais pas dessiner, il bâcle ses personnages anthropomorphes qui sont par ailleurs les meilleurs témoins de sa paresse à dessiner de vraies personnes avec cinq doigts sur chaque main. Puis il se rebelle, tord littéralement le cou à sa mauvaise conscience qui l’empoisonne, va s’installer dans le Sud et donne naissance à une bande dessinée drôle, sensible, salutaire.

Caractéristiques

  • Date de parution
    27/03/2002
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    2-909990-09-5
  • EAN
    9782909990095
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    144 pages
  • Poids
    0.4 Kg
  • Dimensions
    17,0 cm × 24,0 cm × 1,4 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Lewis Trondheim

Lewis Trondheim est né en 1964 à Fontainebleau. En 1988, il crée son propre fanzine avant de rejoindre Killoffer, David B., Menu, Stanislas et Mattt Konture autour de la revue Labo, puis de L’Association en 1990. De nombreux livres de Lewis vont voir le jour à L’Association : Moins d’un quart de seconde pour vivre en collaboration avec Menu et Un intérieur d’artiste en 1991, Imbroglio et Lapinot et Les carottes de Patagonie en co-édition avec les éditions du Lézard qui avaient déjà publié deux livres de Lewis (Psychanalyse et Monolinguistes) en 1992, Slaloms en 1993, Nous sommes tous morts avec Jean-Luc Coudray, Les aventures de la fin de l’épisode avec Franck Le Gall et Diablotus en 1995, Le Pays des trois sourires en 1997.
À partir de 1993, Lewis a un nouvel éditeur chaque année. D’abord, Cornélius publie Le dormeur, puis Approximate Continuum Comix entre 1993 et 1994 et Approximativement en 1995. Puis en 1994, Le Seuil édite Mildiou et La Mouche l’année suivante. En 1995, Blacktown sort chez Dargaud, suivi de Pichenettes et Walter en 1996, des Aventures de l’univers et de la réédition de Slaloms redessiné et mis en couleurs en 1997. Entre temps, Lewis a écrit le scénario de Gare centrale, dessiné par Jean-Pierre Duffour et paru chez Rackam.
Il a également participé au collectif Noire est la terre paru chez Autrement et a diverses revues : Le Psikopat, Spirou, Je bouquine ou Les Inrockuptibles pour lesquels il a réalisé une planche par semaine entre 1996 et 1997.

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