Anthropologie, art contemporain et musée. Quels liens ?

Par : Roger Somé, Carine Schutz
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  • Nombre de pages240
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.38 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-296-03965-0
  • EAN9782296039650
  • Date de parution01/11/2007
  • CollectionEsthétiques
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Après l'esthétique du sentiment (Kant), après la fin de l'art (Hegel) conciliant l'esthétique du contenu et celle de la forme, on aurait pu s'attendre à une définition désormais établie de l'essence de l'art. Cependant, la question demeure d'autant plus pertinemment que le développement de nouvelles disciplines, l'ethnologie, par exemple, a fini par révéler des pratiques artistiques autres. Par ailleurs, des expériences artistiques occidentales rompent avec les critères classiques.
Ainsi, après l'expérimentation puis l'expérience duchampiennes, après les travaux de Nelson Goodman, un fondement théorique, après coup, de l'acte transfiguratif et transgressif duchampien, la question d'une définition de l'art s'est recentrée sur l'articulation entre objet banal, objet scientifique et oeuvre d'art. Cette position engage, de fait, différents domaines du savoir, de sorte que la question du comment montrer et donner à comprendre la mise en scène d'un artefact, devient plus complexe.
Elle renvoie à l'inévitable question épistémologique du rapport entre science et esthétique, connaissance et plaisir, et exige, en conséquence, une appréhension plurielle de l'objet.
Après l'esthétique du sentiment (Kant), après la fin de l'art (Hegel) conciliant l'esthétique du contenu et celle de la forme, on aurait pu s'attendre à une définition désormais établie de l'essence de l'art. Cependant, la question demeure d'autant plus pertinemment que le développement de nouvelles disciplines, l'ethnologie, par exemple, a fini par révéler des pratiques artistiques autres. Par ailleurs, des expériences artistiques occidentales rompent avec les critères classiques.
Ainsi, après l'expérimentation puis l'expérience duchampiennes, après les travaux de Nelson Goodman, un fondement théorique, après coup, de l'acte transfiguratif et transgressif duchampien, la question d'une définition de l'art s'est recentrée sur l'articulation entre objet banal, objet scientifique et oeuvre d'art. Cette position engage, de fait, différents domaines du savoir, de sorte que la question du comment montrer et donner à comprendre la mise en scène d'un artefact, devient plus complexe.
Elle renvoie à l'inévitable question épistémologique du rapport entre science et esthétique, connaissance et plaisir, et exige, en conséquence, une appréhension plurielle de l'objet.