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La reine des perles fait suite au Cèdre des barbares, le premier volet du roman Acajou amer, relatant des histoires foisonnantes vécues par des meubles précieux. Ce voyage vous mènera d'abord aux Antilles, sur la trace des grands acajous disparus de Saint-Domingue, puis au sein de l'aristocratie parisienne de la fin du XVIIIe siècle, jusqu'à aujourd'hui, dans l'atelier du narrateur, Jean-Yves, ébéniste talentueux oeuvrant au plus secret d'un marché d'oeuvres d'art unique au monde, celui des antiquaires parisiens.
Découvert à l'Université de Vilnius, un catalogue inédit des collections de la Galerie Nationale de Biélorussie pillée par les Nazis en 1940 permet de retrouver la trace d'oeuvres d'art emblématiques disparues pendant la seconde guerre mondiale. Par quel mystère notre précieux meuble s'y trouve-t-il décrit de façon précise ? Et dans quelles circonstances devient-il l'un des "clous" de la dernière Biennale des Antiquaires à Paris ? En Normandie, un château en partie démonté pour sa revente "au détail" livre de bien macabres secrets...
Quant à la prodigieuse "reine des perles" , disparue à jamais de la collection de "gemmes et joyaux de la couronne de France" en septembre 1792, n'est-ce pas elle que notre jeune ébéniste découvre dissimulée en même temps que des lingots d'or et d'autres pierres précieuses dans des cachettes hermétiques au sein de plusieurs meubles réalisés en 1770 par le célèbre ébéniste Jean-Henri Riesener ? Ah, si les meubles pouvaient nous raconter leurs souvenirs ! Passionné de lecture et d'écriture, Joël Philippin a travaillé dans l'atelier de restauration de grandes maisons d'antiquités parisiennes avant de diriger son propre atelier fondé en 1989.
Maître Artisan en métier d'art, Il est un des Meilleurs Ouvriers de France dans le domaine de la marqueterie et également un ancien lauréat de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet pour la Vocation.
