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seconde guerre
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pollet villard
Des romans sur la Seconde Guerre, nous en avons lu, et nous en lisons encore, même en cette rentrée littéraire 2017 ; sauf que Phlippe Pollet-Villard, auteur et réalisateur originaire d'Annecy, nous en propose ici une vision à la fois intime et mature dans sa manière de l'aborder. Nous rencontrons Anne-Angèle, qui va devoir quitter le dispensaire marocain où elle travaille pour remonter dans Paris occupée, afin d'enterrer sa jeune sœur. Elle s'aperçoit rapidement que le destin de sa sœur était lié à celui de la petite Marie, 6 ans, dont Anne-Angèle va prendre soin en dépit de
la raison. Contraintes de quitter la capitale en cette période de fin de guerre, c'est l'isolement dans la Province et le début de la survie pour ces deux femmes.
Loin d'être manichéen, Pollet-Villard nous offre une vision contrastée de cette France où les pires comportements, les mauvais mots et les magouilles allaient bon train entre français, et à côté desquels les occupants paraissent, finalement, plus humains... Ce qui rajoute une vraie qualité au récit, c'est aussi de savoir qu'il est tiré de l'histoire familiale de l'auteur. Un bon livre qu'on ne lâche pas et où les personnages sont excessivement touchants et attachants, ainsi qu'une belle réflexion sur notre humanité.
De l'intime à l'universel
Des romans sur la Seconde Guerre, nous en avons lu, et nous en lisons encore, même en cette rentrée littéraire 2017 ; sauf que Phlippe Pollet-Villard, auteur et réalisateur originaire d'Annecy, nous en propose ici une vision à la fois intime et mature dans sa manière de l'aborder. Nous rencontrons Anne-Angèle, qui va devoir quitter le dispensaire marocain où elle travaille pour remonter dans Paris occupée, afin d'enterrer sa jeune sœur. Elle s'aperçoit rapidement que le destin de sa sœur était lié à celui de la petite Marie, 6 ans, dont Anne-Angèle va prendre soin en dépit de la raison. Contraintes de quitter la capitale en cette période de fin de guerre, c'est l'isolement dans la Province et le début de la survie pour ces deux femmes.
Loin d'être manichéen, Pollet-Villard nous offre une vision contrastée de cette France où les pires comportements, les mauvais mots et les magouilles allaient bon train entre français, et à côté desquels les occupants paraissent, finalement, plus humains... Ce qui rajoute une vraie qualité au récit, c'est aussi de savoir qu'il est tiré de l'histoire familiale de l'auteur. Un bon livre qu'on ne lâche pas et où les personnages sont excessivement touchants et attachants, ainsi qu'une belle réflexion sur notre humanité.