C'est dans un petit port du cap de La Hague que la narratrice, une ornithologue, est venue se réfugier après le décès de son compagnon. Elle s'y est fait quelques amis et pour le reste, elle parcourt la côte pour observer et compter les oiseaux migrateurs.
Un jour de tempête, elle croise Lambert de retour au village après des années d'absence. Au fil du temps, ils vont faire connaissance, se rapprocher et, ensemble, trouver les réponses aux questions que se pose Lambert après le naufrage de ses parents et de son jeune frère il y a de cela 40 ans.
Seule Venise m'avait laissé une
impression mitigée et j'avais décidé de laisser encore une chance à Claudie GALLAY mais finalement je dois me faire à l'idée d'une rupture définitive entre elle et moi.
Alors oui, elle n'a pas son pareil pour décrire les ambiances et les lieux. Le port, la côte, le vent, la pluie, les vagues, la brume...tout cela est magnifiquement restitué et on a qu'une hâte: partir pour le Cotentin séance tenante!
Mais à côté de cela, je n'aime pas son style, ses personnages, ses dialogues.
Le style est lourd de trop de détails. Chaque action, chaque geste est scrupuleusement détaillé si bien qu'on se noie dans un flot de digressions sans intérêt.
Les personnages sont froids. Les taiseux, moi, ça m'ennuie. J'ai envie de les secouer, j'ai envie d'un peu de vie et de passion!
Et quand les taiseux se mettent à parler, et bien cela donne des dialogues d'une platitude effrayante.
Bref, je me suis ennuyée à lire cette histoire qui traîne en longueur malgré des paysages magnifiques et une intrigue qui, traitée différemment, aurait pu éveiller mon intérêt.
Raz de marée...
L'héroïne, dont le nom n'est pas cité dans le roman, est ornithologue. Elle se réfugie à La Hague, à la pointe du Cotentin, terre sauvage et désolée, pour observer les oiseaux migrateurs dans les falaises.
Au village, les habitants sont tous aussi mystérieux les uns que les autres. Des non-dits et une atmosphère étrange laisse planer un lourd secret. Page après page, c'est un déferlement de sentiments, aussi bien délicats que brutaux dans ce chassé-croisé de personnages.
Ce roman nous touche et nous tient en haleine.
Ça sent l'iode, les embruns, le vent dans les cheveux...