Rachel est une petite fille de 9 ans qui consulte une thérapeute, Mme Trebla, parce que"j'ai des mauvaises notes, mal à la tête et que je dors tout habillée avec mon cartable et mes affaires de gym pour pas être en retard à l'école".
Ce court roman est découpé en 10 chapitres, 10 séances durant lesquelles nous découvrons une petite fille pleine de vie, intelligente, malicieuse et imaginative. Elle décrit avec beaucoup de lucidité ces adultes qui l'entourent et qui ne prennent pas toujours les meilleures décisions.
Mais Rachel n'est pas seule, elle a pour meilleure amie Hortense,
qui partage ses bêtises, ses fous rires, ses disputes...Leur amitié durera jusqu'au bout...
Le langage est fleuri, les bêtises innombrables pour le plus grand bonheur du lecteur, et puis il y a toutes ces questions qui affleurent sur la sexualité, la mort, l'identité ou la politique...Rachel nous renvoie alors à notre propre enfance et notre vision du monde des adultes.
Au bout du roman, de la dixième séance de thérapie, il y a la "guérison" de Rachel, la disparition de ses symptômes quand les mots ont été dits et que le deuil a été fait...
C'est un livre peut-être un peu trop court à mon goût, mais ce monde de l'enfance est irrésistible, je trouve, on ne peut que suivre Rachel avec nostalgie et plaisir, d'autant que l'humour n'est pas le plus petit charme de ce roman...
Du grand n'importe quoi
J’ai commencé la lecture de ce roman avec beaucoup d’envie, mais arrivé au tiers du livre (le tiers de 111 pages, c’est très court) j’ai commencé à avoir quelques doutes sur ce que j’avais entre les mains.
Une enfant de neuf ans qui nous raconte son monde, avec ses yeux d’enfant, cela devrait être joliment écrit, mais ici, l’auteure n’as fait que du choquant. On peut vouloir faire transparaître le monde assez cruel dans lequel évolue la petite Rachel, mais on est pas obligé de tomber dans la vulgarité…
Ce roman n’as vraiment aucun sens, il ne me ramène pas en enfance comme le ferait un Pagnol. Je n’ai jamais vu une enfant de neuf ans avoir un langage de camionneur. Une enfant de neuf ans qui détourne les chèques de sa mère…pas du tout crédible. Qui joue avec Ken et Barbie mais avec une scène de viol ! Et le pire là-dedans c’est lorsque Barbie demande à être violée ! Très logique pour une enfant de neuf ans ! Il y a aussi un passage ou elle dit clairement avoir honte de sa mère qui est grosse. A cet âge-là, les enfants se fichent de ça ! Ils sont contents quand leurs parents viennent les chercher à l’école, ils ne font pas en sorte de cacher leur mère qu’ils trouvent grosse… Sans parler du fait où la nounou qui lui donne son bain s’amuse à lui croquer les fesses (cela se fait jusqu’à cinq ans, au-delà, cela devient malsain) ou alors lorsque l’arrière-grand-mère se montre nue devant la gamine et les deux se bidonnent…
Sans compter que l’enfant sort une insulte par page alors que ce n’est pas le cas de ses parents ! Je n’ai rien contre des enfants malpolis, mais là, ça cloche vraiment avec le récit à tel point que les grossièretés gâchent l’histoire qui aurait pu être bien mieux écrite.
De plus quelle est la finalité de ce roman ? Je me pose encore la question. Il ne présente qu’un seul avantage, se lire vite et pouvoir ensuite passer à une lecture de meilleure qualité.