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" L'homme Keynes est fascinant. Peut-être encore plus grand que l'œuvre. c'est une permanente alchimie des contraires : l'objecteur de conscience qui sert son pays en guerre, le marginal de Bloomsbury qui s'installe au cœur de l'establishment ; le grand bourgeois élitiste qui devient la coqueluche des gauches du monde entier ; le dandy homosexuel qui épouse une des danseuses les plus courtisées de l'époque ; l'antisémite séduit par les Juifs ; le germanophile atlantiste ; le spéculateur qui se méfie des marchés ; l'esthète qui se consacre aux disciplines les plus austères ; l'intellectuel qui se rêve homme d'Etat ; le conseiller qui se veut homme d'action...
Il existe autant de Keynes qui, pourtant, n'en forment qu'un seul : c'était, pour reprendre le mot qu'il emploie à l'égard de Freud, une sorte de diable. "
Toujours la même vision libérale et dépassée
Sans surprise, Alain Minc nous sert sa vision sans nuance et engagé et malgré ses erreurs, comme par exemple de dire en 2008 que la crise est terminée ...il persiste dans sa vision libérale et dérégulatrice... Keynes revient portant à la mode.