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Contrairement à Ponge dont le parti pris des choses aboutit à des mots essentiellement statiques, cet Ecart-te-ment des Six Ifs opte ici - folâtrement - pour le parti pris des mots, mots-personnages mis en branle dans le tourbillon du Grand-Guignol, du jeu de chamboule-tout, ou dans des saynètes fatrasiques, dans l'entrechoc rugueux des mots de crin (hurepés) et des mots lisses, soyeux, peignés, mots coalesçant comme des ectoplasmes de "son-forme-rythme" et de sens (si peu parfois), dans des "contes de menteries" .
Maîtres-mots qui nous condamnent toujours à être roulés dans la farine du souffle, entraînés avec eux dans la déliquescence, engloutis, condamnés à la potence du silence, après la trace d'une dernière saveur sur la langue ou d'un bourdonnement d'oreilles.