En cours de chargement...
Voulant rompre avec une activité professionnelle qui ne l'épanouissait plus, Bangali s'est mis au service de son prochain, devenant peu à peu l'un des agents incontournables d'Arbreville, sensible à ses populations dynamiques mais prises dans la tourmente, à ses quartiers qui attendent un essor et une politique volontariste, à sa jeunesse désespérément en attente d'un avenir non bouché. Le parcours n'a certes pas été facile, mais à force de patience et d'abnégation, Bangali s'est imposé comme une personne des plus compétentes dans le domaine de l'insertion, jusqu'à se faire nommer, après une crise sociale particulièrement violente, responsable de la politique de la ville...
La rancune ne guide pas l'écriture de " L'Auberge des indésirables ". La volonté de prendre sa revanche sur autrui n'est pas le moteur de ce texte. En effet, ce qui prédomine à travers ses pages, c'est tout autant la lecture de la vie des quartiers que l'autopsie d'un changement d'équipe municipale qui s'est fait dans la douleur et non sans une certaine forme de chaos... Avec, sous-entendu, ce constat lancinant d'un dispersement de l'action des instances décisionnelles qui ne jettent pas leurs forces là où il le faudrait...
" L'Auberge des indésirables " ou quand la nature humaine, avec tout ce qu'elle peut avoir de destructeur, corrode la noblesse de la politique.
