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Quand le pire fait irruption dans votre vie, l’on peut baisser les bras. Ou bien l’on peut pleurer un instant et décider de faire face. C’est notamment le cas de Catherine Havyernik Avril qui, comme toute mère, fut abasourdie en apprenant que sa jeune fille était atteinte d’un cancer, mais qui décida rapidement de relever la tête et d’être présente, avec les siens, dans tous les moments capitaux de ce cauchemar.
Une expérience angoissante, qui a appelé des décisions essentielles, qui a impliqué des bouleversements majeurs dans l’existence, mais surtout une « parenthèse » au cours de laquelle ont pu se développer et résonner toute la chaleur et toute l’affection d’une famille. L’on n’est jamais totalement dénué face à la maladie. Reste toujours en nous la capacité à réconforter, à supporter, à assister dans les pires instants.
Et c’est bien ce que met en exergue le témoignage de Catherine Havyernik Avril qui relate le combat de sa fille qui avait pour appui l’amour de ses proches. Une lutte qui a exigé des sacrifices, relatée de manière pudique et sans sensationnalisme dans ces pages qui scellent une période éprouvante.