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" Le corps de l'écriture. Oui, l'écriture a un corps. Une présence physique qui s'immisce en moi, comme une drogue dure, une substance qui investit mes organes, mon sang, mon cerveau. Je tiens mon stylo de manière malhabile. Il semble vouloir se libérer de ma main. Il tremble. J'ai hâte de clore l'écrit. De redescendre. D'avaler ma salive. De reposer mon bras. D'oublier d'être. J'ai hâte de laisser l'écriture être présente à ma place.
"
