Les catastrophes dites naturelles et les pandémies ont ceci en commun que leurs dimensions sociales et politiques jettent une lumière crue sur les failles et les inégalités d'une société. Aux maux qui s'abattent vient souvent s'ajouter une gestion désastreuse de la part des autorités publiques. Cet ouvrage éclaire les résistances, sur les cinq continents, à la gestion de la crise sanitaire par les gouvernements.
Il décline les engagements citoyens, les solidarités, les grèves, les contestations, les protestations, les alertes, les "retraits" et les propositions alternatives formulées par le mouvement social (syndicats, brigades de solidarité, associations, coopératives...). Rédigé au jour le jour pendant les huit semaines de confinement, le livre donne la parole à celles et ceux qui, tout en subissant la pandémie et ses conséquences, maintiennent l'exigence de leurs droits, organisent la solidarité concrète en se substituant aux carences de l'Etat et tracent des pistes pour une autre politique.
Comme souvent dans le cas d'une catastrophe naturelle ou d'une pandémie, il y a un envers social et politique qui révèle les failles d'une société. S'ajoute le plus souvent une gestion désastreuse des autorités publiques qui aggrave la situation. C'est ce que dévoile cet ouvrage. Fort de nombreuses contributions françaises et étrangères, il propose également une Ephéméride sociale de la pandémie qui se fait l'écho des résistances sociales qui ont surgi sur l'ensemble des continents face à la conduite irresponsable des Etats et des gouvernements.
Parmi les contributions, outre celles sur la France, la Chine est présente avec trois contributions. D'autres viennent d'Inde, du Pakistan, d'Argentine, du Mexique et des Etats-Unis. Toutes sous des angles différents, éclairent la contestation mondiale qu'a provoqué la gestion de la crise sanitaire. Souvent, elles sont porteuses de propositions alternatives aux politiques de santé mises en oeuvre.
L'Ephéméride sociale de la pandémie décline au jour le jour l'actualité sociale de l'épidémie. Grèves, protestations, droit de retrait, dénonciation des conditions de travail, prises de position parcourent cet "agenda". Les pays africains (Afrique du Sud, Cameroun, Zimbabwe...) sont largement présents. Les Etats-Unis sont aussi souvent largement cités notamment avec l'activité du syndicat des infirmières.
L'Europe (France, Grande-Bretagne, Espagne, Italie...) occupe quant à elle une importante place. Enfin l'Inde, le Pakistan, le Cambodge, la Corée du Sud ne sont pas oubliés, comme l'Amérique du Sud avec notamment l'Argentine, le Pérou, le Chili.