Dans ce court essai écrit en 1936, Stefan Zweig lance un impressionnant réquisitoire contre toute violence faite à la conscience en prenant comme exemple l'imposition autoritaire, brutale de la Réforme à Genève par Jean Calvin ( voir le sort terrible réservé à Michel Servet ).
Il lui oppose l'extraordinaire et bien méconnue personnalité que fut Sébastien Castellion, traducteur de la Bible, protestant comme Calvin, ayant fui comme Calvin la France, réfugié à Bâle, prêchant la tolérance ( précurseur en cela de Voltaire et de Locke ), la discussion, le respect du contradicteur,
s'estimant ne pas détenir LA vérité.
Le combat sera inégal. Castellion ne sera entendu que d'un petit cercle de proches ( Il lui est interdit de publier son libelle contre Calvin ). Il affrontera avec sérénité la haine, la calomnie de Calvin et ses sbires. Il mourra avant que Calvin ne réussisse à l'accuser d'hérésie.
Un ouvrage qui parle également, hélas, de notre temps...
" TUER UN HOMME, CE N'EST PAS DEFENDRE UNE DOCTRINE, C'EST TUER UN HOMME " ( CASTELLION )
Dans ce court essai écrit en 1936, Stefan Zweig lance un impressionnant réquisitoire contre toute violence faite à la conscience en prenant comme exemple l'imposition autoritaire, brutale de la Réforme à Genève par Jean Calvin ( voir le sort terrible réservé à Michel Servet ).
Il lui oppose l'extraordinaire et bien méconnue personnalité que fut Sébastien Castellion, traducteur de la Bible, protestant comme Calvin, ayant fui comme Calvin la France, réfugié à Bâle, prêchant la tolérance ( précurseur en cela de Voltaire et de Locke ), la discussion, le respect du contradicteur, s'estimant ne pas détenir LA vérité.
Le combat sera inégal. Castellion ne sera entendu que d'un petit cercle de proches ( Il lui est interdit de publier son libelle contre Calvin ). Il affrontera avec sérénité la haine, la calomnie de Calvin et ses sbires. Il mourra avant que Calvin ne réussisse à l'accuser d'hérésie.
Un ouvrage qui parle également, hélas, de notre temps...