PERIMEE :
Yves Swolfs s'est rapidement fait connaître, fort d'un dessin réaliste empreint d'une grande personnalité, et d'un goût prononcé pour la bande dessinée « de genre ». À peine sorti de l'Institut Saint-Luc de Bruxelles, il signe « Durango », western aride et cinématographique à souhait. Il s'attaque ensuite au genre historique avec « Dampierre », avant d'aborder le mythe des vampires dans « Le Prince de la Nuit ».
Scénariste prolifique, il a généralement coutume de passer la main graphique sur tous ces succès, tout en continuant d'en assurer le scénario. Mais, entre le dessin et la musique - Swolfs est guitariste au sein du groupe rock « Lazare », qui connaît un succès certain en Belgique - il lui faut parfois confier directement ses nombreuses histoires à d'autres. Ainsi, c'est à Griffo que revient le plaisir de nous guider à travers la Russie post-apocalyptique de « Vlad », tandis que Giulio de Vita nous fait visiter les plaines désertiques qui servent de décor à ce thriller paranormal contemporain qu'est « James Healer ».
Parallèlement, il revient au western en compagnie de Marc-Rénier, pour une chevauchée à travers les Black Hills. Véritable conteur populaire, Swolfs connaît, depuis ses débuts, un succès non démenti... et amplement mérité !
Photo © D. Fouss
MATERIEL BRUT 2017 :
Né le 25 avril 1955 à Bruxelles.
Etudes littéraires :
1976-1979 : Inscrit à l'Université libre de Bruxelles, en section journalisme, formation qui lui donne la maîtrise du script.
Puis entrée à St-Luc, section BD.
Yves Swolfs pendant trois ans affirmera son style en dépit des fortes influences exercées sur le cours. Ses références sont alors quatre sommités de la BD réaliste : Jigé, Giraud, Hermann pour le dessin et Greg pour le scénario.
Il participe à la création collective d'un recueil de BD intitulé "Le Neuvième rêve"
(Editions des Archers, 1979, Bruxelles).
La fin de ses études est sanctionnée par un diplôme décerné par l'Ecole Supérieure d'Art.
Yves Swolfs commence sa vie professionnelle : illustrations publicitaires, petites BD, travaux divers et multiples.
Les Editions des Archers offrent à Y. Swolfs l'opportunité de publier le premier volume de Durango sans prépublication.
Sortie en mai 1980 du tome 1 de Durango dont les 7 premiers volumes sont publiés par la maison d'édition Les Archers à Bruxelles.
Les Editions Dargaud rachètent les droits des 7 premiers volumes et publient le 8e tome (novembre 1988).
Les Editions Glénat proposent à Y. Swolfs de prépublier le premier volume des aventures de Dampierre dans le magazine VECU.
Sortie en septembre 1988 du tome 1 de Dampierre (Editions Glénat).
Sortie en septembre-octobre 1989 du tome 2 de Dampierre, présenté en avant-première au château du Puy du Fou.
A partir de 1990, les albums de Durango sont édités par les éditions Alpen Publishers qui rééditent les 8 premiers tomes avec de nouvelles couvertures.
En 1992, Dampierre est repris par Eric le temps d'un album et par Pierre Legein pour la suite, Yves Swolfs lui fournissant les scénarios.
En 1994, Yves Swolfs crée chez Glénat dans la collection Grafica son nouveau personnage : Le Prince de la Nuit.
Il alternera les scénarii de Dampierre, de Black Hills, de James Healer ou de Vlad avec les albums du Prince de la Nuit...
Durango étant mis de côté pour quelques années encore.
Guitariste à ses heures perdues, il a fait partie du groupe belge de Rock « Lazare ».
En 2003, Y. Swolfs démarre une nouvelle série intitulée « Légende » (Editions Soleil), une histoire d'aventures moyenâgeuses.
Parallèlement, reprise de « Durango » en tant que scénariste, avec Thierry Girod au dessin (Editions Soleil). Sortie de « un pas vers l'Enfer » et « El Cobra ».
Les Editions Soleil reprendront aussi les droits et rééditeront l'ensemble de la série (T1 à 13).
Fin 2006, le nouveau groupe musical de Y. Swolfs (Wolf Gang) sort un CD qui accompagne le coffret contenant les 3 premiers tomes de « Légende ».
En 2008, sortie du T4 de « Légende » - Le Maître des Songes.
26 janvier 2011 suite de « Légende » T5 - Hauteterre.
Sortie le 5 décembre 2012 du T6 de "Légende"- Le secret des Eïles.
En tant que scénariste :
Sortie le 19 décembre 2012 du T16 de "Durango"- Le Crépuscule du Vautour.
Sortie le 15 juin 2016 du T17 de « Durango »- Jessie.
Nouvelle formation, « Jyve », groupe distillant un Hard-Rock Mélodique du meilleur aloi !dont on peut voir et entendre les performances sur www.reverbnation.com/jyve ou www.facebook.com/jyverockband
Après la sortie en 2015 du Prince de nuit tome7, Y.
Swolfs a écrit les scénarios des tomes 8 et 9 qui seront dessinés par Thimotée Montaigne.
Parallèlement, Y. Swolfs prépare aussi les prochains scénarios de "Durango" dont le prochain tome est prévu pour début 2018, dessiné par Iko (Ténèbres).
Actuellement, l'auteur vient de terminer le tome 1 de « Lonesome », nouvelle série publiée par les éditions du Lombard et dont la sortie est prévue en Janvier 2018
Le premier cycle de la série comportera au moins quatre tomes...
De son enfance, Griffo se souvient de l'odeur de la peinture à l'huile émanant de l'atelier de son père, lequel passait des heures à reproduire des toiles de maître.
Une influence déterminante sur le jeune Werner Goelen, qui intègre les Beaux-Arts d'Anvers à l'âge de 15 ans. Il y apprend à décortiquer les styles de tous les auteurs de B. D. qui l'ont fasciné, passant de l'un à l'autre avec la même décontraction. Cet éclectisme deviendra le mot d'ordre de sa carrière. En effet, Griffo est capable de changer son style en fonction du récit, une façon d'éviter la routine tout en explorant sans cesse de nouvelles pistes.
Ainsi, s'il démarre dans les pages du Journal "Tintin" en reprenant "Modeste et Pompon", il collabore ensuite avec des scénaristes aussi divers et prestigieux que Van Hamme, Dufaux, DiGiorgio, Swolfs, Cothias, ou Desberg autour de récits où se croisent aventure, onirisme, profondeur psychologique, poésie et/ou action soutenue. Autant de qualités que son trait protéiforme restitue à merveille. Plus récemment, on l'a vu se mettre à la peinture numérique pour les besoins d' « Ellis », sur un scénario de Latour - preuve s'il en fallait qu'une soixantaine d'années ne constitue jamais qu'un bon début dans la vie d'artiste !
