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Tout le monde a lu, lit ou lira Les Trois Mousquetaires. A la fin du roman, les héros paraissent un peu fatigués, et on les comprend après tant de chevauchées et d'exploits. Mais Vingt ans après, ils reprennent vie et repartent vers les grandes aventures de la politique et du coeur avec autant de pétulance et d'enthousiasme romanesque. " Les Trois Mousquetaires " évoquait le siège de La Rochelle et l'assassinat de Buckingham.
Vingt ans après, c'est la Fronde, de folles duchesses, un cardinal de plus : Retz, Cromwell, l'exécution de Charles Ier. Beaucoup de sang, c'est la loi du genre, des intrigues de cour et d'alcôve, mais aussi un humour auquel on ne résiste pas, une couleur digne de Hugo ou de Verdi, le plus beau mariage qu'ait réussi l'histoire romantique entre la vérité et la légende.
Vingt après,
nos quatre mousquetaires sont divisés politiquement. Athos et Aramis du côté de la Fronde, d'Artagnan et Porthos du côté de Mazarin. La compléxité des personnages, et le rendu de la politique de l'époque, tout cela fait que ce deuxième tome est véritablement passionnant.Ce roman est beaucoup moins passé à la moulinette réductirce des adaptations multiples du cinématographe, cela le rend encore plus prégnant aux lecteurs. Je recommande de lelire immédiatement après la lecture du premier, ils sont vraiment complémentaires. Dans l'un on trouve la fougue, l'aventure, et dans l'autre, la même chose, une amitié sans faille face à l'adversité, mais la nostalgie de la jeunesse en plus.