Ma découverte de Gipsy Paladini : après avoir vu de nombreuses publications sur cette auteur sur le net, j’entame ma lecture de ses ouvrages avec le tout dernier : Vices, une « série littéraire », nom donné par l’auteur elle-même, composée pour le moment de 2 parties ou 2 épisodes. Il s’agit de 2 enquêtes de Marie Lafontaine, la protagoniste, nouvelle arrivée comme lieutenant à la Brigade des Jeunes Victimes (la BJV spécialisée dans les crimes visant les mineurs et jeunes adultes) : une équipe où chacun a ses secrets, même Marie elle-même. Suite à un traumatisme antérieur,
Marie rêve d’avoir l’attitude d’une super héroïne vengeresse qui viendrait à l’aide des personnes, et surtout des femmes en détresse, tout cela ponctué de répliques humoristiques. Mais venue de la campagne, elle tente de s’adapter à sa nouvelle vie en ville. D’autant plus que son physique de poupée ou de Cendrillon (1m55, les yeux clairs et les cheveux blonds), comme la surnomment certains, lui complique la tâche.
Parmi cette nouvelle équipe, on trouve de nombreux personnages hauts en couleurs dans tous les sens du terme. Il y a tout d’abord Myriam, toujours vêtue de manière colorée justement, qui gère l’unité déjà en place avant l’arrivée de la BJV et qui distribue citations et sandwichs à ses collègues ; il y a ensuite Bia, l’experte en informatique, la geekette de la bande fan de pop-culture asiatique qui est un peu un mélange entre Abi de NCIS et Penelope Garcia d’Esprits Criminels ; viennent ensuite Marcus , le capitaine, surnommé le Don, Louis Tala, le commandant, que l’on presse de prendre sa retraite mais qui s’accroche à sa brigade et Sophie, la dure à cuire au caractère explosif, l’ennemie de Marie ; et enfin (mon personnage préféré) Zolan Stanic, le petit ami de Marie, un motard tatoué aux cheveux longs qui est harcelé par les visions d’un jeune homme d’une vingtaine d’années assassiné d’une balle dans le front. S’ajoutent quelques autres personnages plus secondaires et qui animent également la vie de la brigade et de ses locaux.
Pour la première enquête de Marie, intitulée Trois petits singes, la victime est Amélie- une ado de 15 ans retrouvée pendue dans sa chambre. Mais les marques suspectes sur ses bras font douter Marie qui ne croit pas à la thèse du suicide et tente de résoudre l’affaire. Cependant, la théorie des 3 singes -d’où le titre- est de rigueur : personne n’a rien vu, n’a rien entendu et ne dit rien. L’enquête les mène de suite dans l’atmosphère du collège-lycée privé où était scolarisée Amélie.
Dans ce premier épisode, on découvre les personnages récurrents de cette série. On, s’y attache rapidement – plus à certains qu’à d’autres que l’on en vient même un peu à détester, comme dans les séries TV.
Ça bouge, ça remue : car nous n’avons pas affaire à des petits anges. On les suit dans leurs pérégrinations faites de vie quotidienne et de retournements.
Le suspens est ainsi manié avec art par Gipsy Paladini qui nous entraîne à la suite des personnages qu’elle a créés.
Nous sommes en présence d’une fiction mais il y a toujours « l’ombre de faits actuels » : l’histoire est inventée mais nous risquons au quotidien de côtoyer ses sœurs jumelles.
Dès le début, de par la structure du livre et grâce aux mots de l’auteur, on a l’impression d’être face à une série TV avec générique et fragments musicaux en début et en fin de partie : ce qui explique sans doute pourquoi j’ai été absorbée par l’histoire. On a l’impression de suivre sa série préférée, on devient vite accro et les pages se tournent de plus en plus vite.
Une superbe découverte que je recommande chaudement.
décevant
Une nouvelle arrivée dans cette brigade farfelue où les personnages sont forts en gueule et en couleur mais n’ont pas réussi à attacher mon attention.
Un traumatisme, des histoires de sexe, de viol, de meurtres mais rien de bien original.
Je n’ai pas aimé le rythme de l’histoire et le style d’écriture trop crue et trop décousue.
Une déception pour moi que cette nouvelle série.
L’avantage est que chaque série est courte et se lit donc assez vite mais je n’ai pas du tout été happée et fascinée par l’intrigue, fade et sans originalité.