Trois étages c'est la vie d'un immeuble, c'est l'histoire de ce couple de retraités Ruth et Herman qui accueille la petite des voisins du dessus. Jusqu'à l'impair presque fatal. C'est l'histoire des parents de cette petite, de ce père qui aime tant qu'il est prêt à commettre l'irréparable. C'est l'histoire d'Hani qu'on surnomme la veuve parce que le mari n'est jamais là, parce qu'elle s'ennuie de sa vie de femme au foyer. Et que dire de Déborah, veuve, juge à la retraite qui se passionne pour les luttes révolutionnaires des jeunes dans la rue ?
Qu'ils s'enveloppent qu'ils mentent
ou qu'ils soient sincères, tous se confessent, tous se développent.
Eshkol Nevo déroule une prose qui nous surprend à tout moment, comme un instant partagé avec le voisin de dessous et la voisine du dessus, fait de surprises et de normalité.
Ça nous prend aux tripes et au vif, la vie de ces couples déchirés par la banalité de la vie, par les soubresauts du monde, par l'ennui et l'envie.
Ça nous prend dans ses filets ces histoires d'hommes et de femmes qui oscillent dangereusement entre folie et amour fou.
Tous ses héros parfaits de beaucoup de creux et d'autant de bosses.
L'écriture s'écoule comme un impétueux flot de paroles, comme une rivière qui nous entraîne à la découverte d'une société israélienne que l'on parcourt par le trou de la plus petite serrure du plus petit théâtre qui soit : l'intimité.
Directs du droit et uppercuts un peu gauches pour cette comédie douce-amère pathétique mais tellement humaine. Pour ces drames conjugaux peuplés d'ombres et de fantasmes.
Pour ces infinitésimales quêtes de soi dans le grand vaste océan du monde.
C'est parfois déchirant, souvent divertissant et captivant comme le sel et le sucre d'une comédie humaine, toujours touchant à la fleur de notre peau.
Impudiques et naturels, ces trois étages sont un sommet !
trois étages
Trois étages c'est la vie d'un immeuble, c'est l'histoire de ce couple de retraités Ruth et Herman qui accueille la petite des voisins du dessus. Jusqu'à l'impair presque fatal. C'est l'histoire des parents de cette petite, de ce père qui aime tant qu'il est prêt à commettre l'irréparable. C'est l'histoire d'Hani qu'on surnomme la veuve parce que le mari n'est jamais là, parce qu'elle s'ennuie de sa vie de femme au foyer. Et que dire de Déborah, veuve, juge à la retraite qui se passionne pour les luttes révolutionnaires des jeunes dans la rue ?
Qu'ils s'enveloppent qu'ils mentent ou qu'ils soient sincères, tous se confessent, tous se développent.
Eshkol Nevo déroule une prose qui nous surprend à tout moment, comme un instant partagé avec le voisin de dessous et la voisine du dessus, fait de surprises et de normalité.
Ça nous prend aux tripes et au vif, la vie de ces couples déchirés par la banalité de la vie, par les soubresauts du monde, par l'ennui et l'envie.
Ça nous prend dans ses filets ces histoires d'hommes et de femmes qui oscillent dangereusement entre folie et amour fou.
Tous ses héros parfaits de beaucoup de creux et d'autant de bosses.
L'écriture s'écoule comme un impétueux flot de paroles, comme une rivière qui nous entraîne à la découverte d'une société israélienne que l'on parcourt par le trou de la plus petite serrure du plus petit théâtre qui soit : l'intimité.
Directs du droit et uppercuts un peu gauches pour cette comédie douce-amère pathétique mais tellement humaine. Pour ces drames conjugaux peuplés d'ombres et de fantasmes.
Pour ces infinitésimales quêtes de soi dans le grand vaste océan du monde.
C'est parfois déchirant, souvent divertissant et captivant comme le sel et le sucre d'une comédie humaine, toujours touchant à la fleur de notre peau.
Impudiques et naturels, ces trois étages sont un sommet !