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Nous lisons, dans des auteurs très anciens, les histoires de plusieurs hommes qui ne pouvaient se rendre propres au coït qu'après avoir été battus de verges, et même jusqu'à effusion de sang. Voici ce qu'écrivit, il y a plus de deux siècles, Jean Pic, prince de la Mirandole, au sujet d'une personne qu'il connaissait très particulièrement. « Il existe, dit-il, un homme d'une paillardise tellement désordonnée, qu'il ne peut se livrer à l'acte vénérien qu'après avoir été bien flagellé ; ce qu'il y a de singulier, c'est que le cruel préliminaire dont il ne pourrait se passer, ne le rend pas moins avide des plaisirs de l'amour.
Lorsqu'il se rend chez une fille de joie, il lui remet un fouet qu'il a tenu pendant vingt-quatre heures dans le vinaigre pour l'endurcir par le moyen de cette infusion. La première faveur qu'il lui demande est qu'elle veuille bien ne pas le ménager. La femme frappe, le sang coule, et la victime s'enflamme : ce misérable passe au même instant de la douleur à la volupté. Se peut-il, ajoute le même écrivain, qu'un homme recherche et trouve les plaisirs de l'amour dans les flagellations les plus cruelles ?