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Pour le cancer, pas de Code de la route, pas de permis de conduire ni de ceinture de sécurité. Ça vous tombe sur le coin de la gueule, au coin d'une rue. Moi, c'était vraiment le cas : j'ai appris ça dans une cabine téléphonique, place Pereire ; depuis, j'évite un peu le quartier. Quand on sort de ce truc-là, on n'est forcément plus pareil. Dieu merci, petit à petit, on redevient comme les copains, tant mieux pour soi et pour l'entourage.
Moi, j'ai déjà vu le film, je suis rassurée. Je vais redevenir un peu nulle, un peu ceci, un peu cela, bref : normale.
