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« Personne ne bougeait ni ne parlait et les bruits de la forêt reprirent leur cours normal. Deux heures passèrent ainsi, quand soudain une minute de silence absolu s'établit et le temps lui-même sembla s'arrêter... Alors, un hurlement énorme de cris gutturaux explosa en même temps qu'une nuée de sauvages nus, la peau huilée, des plumes de couleurs sur leurs têtes, fit irruption dans la grande cour devant les entrepôts.
Les premiers guerriers tombèrent sous les coups de feu des assiégés, mais les Indiens étaient nombreux et leurs flèches arrivaient à atteindre les colons. Sous la fumée acre des armes à feu, les cris continuaient de plus belle. »
