Mortepeau. Mortepeau. Mortepeau, quel étrange récit. Carnet de retour d'un jeune homme dans la maison où tout a commencé et où tout a déjoué. Le père est mort. On se partage les restes. La demeure familiale se fait le lieu de la déchéance, ne reste que ce qui doit rester, pas grand chose.
Mortepeau c'est peut-être l'histoire de nos sociétés qui de prestigieuses sombrent dans cette insouciance qui mène à la perte. Tout ce qui avait été construit, tout ce qui avait grandi, tout ce qui a été, comme ça se brise.
Mortepeau est une vie qui grouille, l'infiniment petit prend
le pas sur l'homme, les insectes les fourmis les bactéries, tout est corps. Mortepeau c'est l'insectisation du monde. Non que cela soit horrifique, cela paraît normal, comme un retour d'exil.
Grandeur et décadence d'une famille, d'un monde tel qu'il fût. Mortepeau se pare d'allures de conte gothique, on pense un destin funeste. Entêtante en diable, soufflée comme du verre ébréché, la langue de Natalia Garcia Freire se grave en notre mémoire ainsi qu'une vibration sous la peau. Viscéral et chimérique, comme une lumière noire.
Mortepeau
Mortepeau. Mortepeau. Mortepeau, quel étrange récit. Carnet de retour d'un jeune homme dans la maison où tout a commencé et où tout a déjoué. Le père est mort. On se partage les restes. La demeure familiale se fait le lieu de la déchéance, ne reste que ce qui doit rester, pas grand chose.
Mortepeau c'est peut-être l'histoire de nos sociétés qui de prestigieuses sombrent dans cette insouciance qui mène à la perte. Tout ce qui avait été construit, tout ce qui avait grandi, tout ce qui a été, comme ça se brise.
Mortepeau est une vie qui grouille, l'infiniment petit prend le pas sur l'homme, les insectes les fourmis les bactéries, tout est corps. Mortepeau c'est l'insectisation du monde. Non que cela soit horrifique, cela paraît normal, comme un retour d'exil.
Grandeur et décadence d'une famille, d'un monde tel qu'il fût. Mortepeau se pare d'allures de conte gothique, on pense un destin funeste. Entêtante en diable, soufflée comme du verre ébréché, la langue de Natalia Garcia Freire se grave en notre mémoire ainsi qu'une vibration sous la peau. Viscéral et chimérique, comme une lumière noire.