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Au début de l'après-midi, j'ai reçu un coup de téléphone d'Étienne. Ainsi commence l'histoire de Laurence. Elle va se dérouler dans les quarante-huit heures qui suivront ce coup de téléphone ; mais non sans retours en arrière : ce sont les travaux et les jours d'un aimable et vieillot collège mixte du Dauphiné où Laurence professe ; ce sont aussi les saisons d'un cour qu'on aurait pu croire sans orages.
Mais. Chaque année, pendant les vacances de Pâques, Laurence accueille sa sour cadette, Michèle, et son neveu Francis. Or, cette fois, Étienne a téléphoné que Michèle ne viendrait pas et qu'il accompagnerait lui-même son fils. Que se passe-t-il et, aussi bien, que s'est-il passé qui laisse apparaître le rôle, à la fois bienfaisant et néfaste, joué par la grande sour auprès du couple, et même de l'enfant ? Il y a des sollicitudes abusives, fruits de renoncements ambigus.
