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Il y a ceux qui y débarquent, s'y précipitent, s'y abandonnent. Il y a ceux qui en reviennent, désillusionnés. New York, la ville où chacun a sa chance. Orphelin issu d'une famille fortunée, Jimmy Herf est contraint de devenir journaliste ; George Baldwin, avocat, enrichit son cabinet grâce à une juteuse affaire de dommages-intérêts ; Joe Harland, qu'on surnommait le "Sorcier de Wall Street", est fauché et alcoolique tandis que la petite Ellen grandit, se marie, devient une comédienne à succès et prend un amant.
Au début du vingtième siècle, les destins de ces personnages s'entrecroisent ou s'entrechoquent. Tous sont emportés par le tumulte et le tintamarre incessants de Manhattan, tous y inscriront à leur manière leur histoire.
Cette nouvelle traduction de Manhattan Transfer, paru en France en 1928, restitue pleinement au plus célèbre roman de John Dos Passos son audacieuse expérimentation formelle et son rythme effréné, confinant au vertige, qui parviennent à capturer la ville elle-même.
ennuyeux
Ce roman m'a un peu déstabilisée parce que je ne suis pas habituée à lire des romans qui sont presque totalement descriptifs, c'est à dire que Don Passos décrit des actions et met en scène des dialogues mais on n'entre que très rarement dans les pensées des protagonistes. C'est sans doute pour cela que je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages même si certains sont vraiment bien croqués. J'ai trouvé que l'avocat qui s'enrichit en faisant du porte à porte pour inciter les gens victimes d'un accident de quelque nature que ce soit à porter plainte était vraiment intéressant. A travers une galerie de personnages très variés, dont beaucoup sont immigrés ou enfant d'immigrés et dont les destins se croisent parfois, Dos Passos dresse le portrait du New-York, et on imagine que ces entrelacements de destins pourraient faire un bon film qui me conviendrait sans doute davantage que la forme écrite.