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Abdelkader Khalef nous livre dans son troisième recueil Les Vents obscurs des vers pénétrants, imbibés d'images fulgurantes. Ils portent les signes d'un engagement existentiel et souscrivent à un humanisme pathétique.
Chaque poème est le reflet de son rapport avec le monde qui l'entoure. On y découvre les sensations de fougues brisées, d'échos saisissants d'une profonde émotion.
La ponctuation est absente non pas pour importuner l'arrivée du/d'un sens mais davantage pour le retarder afin de mieux le saisir.
