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Texte intégral révisé suivi d'une biographie d'Oscar Wilde. Ce n'est pas le moindre paradoxe de cet unique roman d'Oscar Wilde qu'il ait été sévèrement condamné dans l'Angleterre puritaine de l'époque victorienne alors que son propos est éminemment moral. Dorian Gray est un jeune aristocrate esthète et peut-être homosexuel qui, jaloux de la beauté de son propre portrait peint par son ami Basil Hallward, souhaite que le personnage du tableau vieillisse à sa place.
En une sorte de pacte faustien, le voeu est exaucé mais, au fil des ans, pendant que Dorian semble rester éternellement jeune, son portrait s'enlaidit de toutes les fautes et péchés qu'il commet. Sa conscience finit par ne plus supporter ce reflet de la laideur de son âme. Un jour de fureur, croyant détruire le tableau, il se suicide. Dorian meurt pour avoir préféré l'illusion de l'art à la vie. Parabole et conte fantastique, "Le Portrait de Dorian Gray" est autant une pierre angulaire des débats éthiques et esthétiques de son époque qu'un texte intemporel sur les rapports qu'entretiennent le bien et le beau, l'art et la vie, l'âme et le corps.
Un portrait captivant...
J'ai vraiment apprécié la première partie de l’œuvre, et plus particulièrement le personnage de Lord Henry, qui a une vision du monde bien à lui. Avec de simples mots, il arrive à bouleverser Dorian Gray, à le changer du tout au tout.
À partir du moment où Dorian Gray prend conscience que le tableau vieilli à sa place, j'ai trouvé que le livre s’essoufflait un peu, qu'il ne brillait pas autant que les premières pages qui m'ont vraiment captivé... La fin m'a quelque peu déçue, je m'attendais à quelque chose de plus explosif.
"Le portrait de Dorian Gray" reste, malgré ce bémol, un classique qu'une bonne bibliothèque peut se vanter de posséder.