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Dorian, jeune dandy londonien d'une rare beauté, fait la connaissance de Lord Henry, dit Harry, chez son ami Basil Hallward, un peintre reconnu. Ce dernier vient d'achever le portrait du jeune homme, un chef-d'oeuvre qu'ils contemplent tous les trois. Conscient de la fascination et de la perversion que Lord Henry pourrait exercer sur Dorian, cette "simple et belle nature" , Basil demande à Lord Henry de ne pas tenter de le corrompre.
Mais Dorian se laisse séduire par les théories sur la jeunesse et le plaisir de ce nouvel ami qui le révèle à lui-même en le flattant : "Un nouvel Hédonisme, voilà ce que le siècle demande. Vous pouvez en être le tangible symbole. Il n'est rien avec votre personnalité que vous ne puissiez faire"
Un portrait captivant...
J'ai vraiment apprécié la première partie de l’œuvre, et plus particulièrement le personnage de Lord Henry, qui a une vision du monde bien à lui. Avec de simples mots, il arrive à bouleverser Dorian Gray, à le changer du tout au tout.
À partir du moment où Dorian Gray prend conscience que le tableau vieilli à sa place, j'ai trouvé que le livre s’essoufflait un peu, qu'il ne brillait pas autant que les premières pages qui m'ont vraiment captivé... La fin m'a quelque peu déçue, je m'attendais à quelque chose de plus explosif.
"Le portrait de Dorian Gray" reste, malgré ce bémol, un classique qu'une bonne bibliothèque peut se vanter de posséder.