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Faysal, un Palestinien trentenaire qui a passé la majeure partie de sa vie à l'étranger, retourne à Jabalayn, son village natal, à la suite d'un étrange quiproquo. Il se retrouve dans le Palais des deux collines, maison abandonnée de sa famille bourgeoise décimée. Là, il va devoir se confronter au fantôme de sa grand-mère, ainsi qu'aux secrets de sa famille et à son propre passé. Au même moment, les colons israéliens de Cisjordanie entament une conquête sauvage de ce qui reste de la Palestine.
Faysal se voit cloîtré dans le Palais, son esprit bascule de plus en plus hors de la réalité.
Un récit qui commence sous forme de confession - celle que Faysal adresse à son ancien amant - puis se déploie à la croisée du réalisme magique, du récit historique, de la science-fiction, et du testament.
Né à Jérusalem en 1989, Karim Kattan est un écrivain et chercheur palestinien. Il vit entre Paris et Bethléem.
Il a écrit un recueil de nouvelles, Préliminaires pour un verger futur, paru chez Elyzad en 2017, finaliste du Prix Boccace de la Nouvelle. En 2014, il a co-fondé El-Atlal, une résidence d'artistes et d'écrivains à Jéricho qu'il a co-dirigée jusqu'en 2020.
Le Palais des deux collines est son premier roman.
Ses deux publications sont écrites en français.
Le Palais des deux collines.
Dans ce très beau "Palais des deux collines", karim kattan dit un peu de la Palestine.
C'est l'histoire d'un retour, celui de Faysal dans le ciel ombragé du petit village de jabalayn.
Dans ce récit aussi beau que douloureux, les imaginaires et les voix s'entrelacent, se confondent dans les méandres de l'histoire, entre rêves et réalité.
Les territoires de l'enfance y jaillissent comme les fantômes et les peurs se claquent aux murs.
Avec beaucoup de tendresse, une langue acérée, jalonnée d'images, d'odeurs et de musicalité, on y interroge la mémoire, la transmission, les lisières d'un pays et les éclats multiples d'une culture si singulière.
C'est un palais qui résonne de souvenirs, de magie, de douleurs et de fantasmes.
Un écho puissant, magnifique et engagé.
Un premier roman comme un conte, un petit bout de Palestine que l'on se reconstruit et qu'on attrape à la volée.