En cours de chargement...
Faysal, Palestinien trentenaire, reçoit un mystérieux faire-part de décès. Mais qui est donc cette tante Rita ? Intrigué, il abandonne son amant et sa vie en Europe pour retourner à Jabalayn, son village natal. Dans le palais déserté de son enfance, il erre. Le passé resurgit, fastueux et lourd de secrets. Alors que plane la menace d'une annexion imminente, qu'une famille et un pays sont au crépuscule, l'esprit de Faysal bascule.
Le Palais des deux collines.
Dans ce très beau "Palais des deux collines", karim kattan dit un peu de la Palestine.
C'est l'histoire d'un retour, celui de Faysal dans le ciel ombragé du petit village de jabalayn.
Dans ce récit aussi beau que douloureux, les imaginaires et les voix s'entrelacent, se confondent dans les méandres de l'histoire, entre rêves et réalité.
Les territoires de l'enfance y jaillissent comme les fantômes et les peurs se claquent aux murs.
Avec beaucoup de tendresse, une langue acérée, jalonnée d'images, d'odeurs et de musicalité, on y interroge la mémoire, la transmission, les lisières d'un pays et les éclats multiples d'une culture si singulière.
C'est un palais qui résonne de souvenirs, de magie, de douleurs et de fantasmes.
Un écho puissant, magnifique et engagé.
Un premier roman comme un conte, un petit bout de Palestine que l'on se reconstruit et qu'on attrape à la volée.