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Un homme, au mitan de sa vie, se donne pour tâche de dresser la géographie intime de sa maison. Il commence par nommer ce qui, en propre, la constitue : les soubassements, les briques, le mortier. Puis, lentement, le poème fait apparaître les objets les plus familiers ; chacune des pièces de la maison s'anime. L'homme trouve sa place dans cet espace miniature, tirant sa force de la permanence des êtres et des choses, tout en étant conscient que toute présence vivante est vouée à l'effacement.
Petit à petit, ce microcosme s'ouvre sur de plus larges perspectives. La maison finit par se confondre à la chair même du territoire.