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La machine est un projet.
La machine est une invention.
La machine est une torture.
La machine est une révélation.
Que ce soit à travers la relation tourmentée d'une psychologue avec l'enfant autiste dont elle s'occupe et qui la renvoie à ses propres blessures ;
la confusion d'un homme qui a perdu son grand amour et qui cherche à retrouver ses souvenirs en visitant la maison où il a vécu ;
les réminiscences lointaines provoquées par un air de saxophone sur une âme mélancolique ;
Que ce soit à travers l'histoire déroutante d'un mendiant qui s'est auto-proclamé roi pour gouverner Paris ;
ou la revanche cruelle d'un musicien de génie qu'on a emprisonné pour préserver la société de sa musique,
Paul Senoï parle des passions humaines, dresse des portraits à la violence silencieuse.
Il décrit les quêtes absolues d'existences qui aspirent à une liberté plus grande, et s'approche des vérités indicibles, avec noirceur ou humour, mais toujours, touche à la grâce cachée de nos vies.
Le recueil contient les douze nouvelles suivantes :
- Le mot de l'autiste
- Kanoun, nouvelle érotique
- La boucle
- Au bout du son
- Eloge de la sympathie
- Fuck you, première cigarette
- Pavane
- Discorde
- Sept jours sous exubérance
- L'ermite dans le désert
- True attitude
- La machine
Biographie de l'auteur :
Paul Senoï est né à Pessac, le 15 décembre 1982, lors d'une éclipse solaire partielle, et il n'est pas inutile de donner ce détail, car sans doute l'évènement céleste a-t-il eu une grande influence sur son écriture.
Paul Senoï parle souvent du dédoublement d'écrire, de l'ombre et la lumière des mots, des vertiges de l'identité, des labyrinthes de la pensée qui s'étudie, se jauge, et plonge toujours plus profondément en soi. Il boit l'encre comme on boit l'eau, se nourrit de ses rêves et des rêves des autres, traque les idées crépusculaires, aime roder « à la lisière des mondes ». Il travaille actuellement comme projectionniste dans un petit cinéma de quartier, dont « l'obscurité des salles, dit-il, n'abime pas ses yeux », et ce travail commode lui laisse le temps de penser.
Il aime se comparer à Swedenborg, le visionnaire mystique suédois, sorte de Léonard de Vinci scandinave, dont l'érudition n'avait pas de limite ainsi que le pouvoir d'imagination.