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Cloîtrée dans un hôtel, refusant tout contact avec le monde extérieur, une psychologue fait le point sur sa vie. Elle songe avec amertume à tous les événements qui l'ont précipitée là, entre quatre murs ; elle pense à David, l'enfant autiste dont elle s'occupe, un enfant prodige qui l'a bouleversée.
Le mot de l'autiste est une méditation sur la condition de l'autisme, une introspection douloureuse sur la nature du lien aux autres, un éloge de la liberté intérieure.
Kanoun retrace le parcours extravagant d'un homme inscrit à un cours de Lock-Picking, à Paris, où l'on apprend à crocheter les serrures.
Un grand nombre d'habitués partagent ce petit moment de transgression. Par un soir de fête, notre héros explique à un ami l'origine de sa passion insolite. C'est une femme... avec qui il n'a jamais pu rien concrétiser. Après ces confidences, il est décidé à prendre sa vie en main. Saura-t-il débloquer toute la fougue qu'il porte en lui ?
La boucle est l'histoire anonyme d'un passager du métro parisien, perdu dans ses voyages quotidiens, dans la fatigue générale.
Un jour, il écoute un Roumain jouer le thème du "Parrain" sur son accordéon, et l'émotion le submerge... L'air lui évoque des souvenirs passées, insaisissables, se transformera en obsession. Sa vie en sera définitivement changée...
La boucle est un voyage perdu dans l'enfance, un long chemin secret dont la fin est le commencement...
Ces trois nouvelles sont extraites du recueil de nouvelles "La Machine".
Paul Senoï parle des passions humaines, dresse des portraits à la violence silencieuse.
Il décrit les quêtes absolues d'existences qui aspirent à une liberté plus grande, et s'approche des vérités indicibles, avec noirceur ou humour, mais toujours, touche à la grâce cachée de nos vies.
Biographie de l'auteur :
Paul Senoï est né à Pessac, le 15 décembre 1982, lors d'une éclipse solaire partielle, et il n'est pas inutile de donner ce détail, car sans doute l'événement céleste a-t-il eu une grande influence sur son écriture.
Paul Senoï parle souvent du dédoublement d'écrire, de l'ombre et la lumière des mots, des vertiges de l'identité, des labyrinthes de la pensée qui s'étudie, se jauge, et plonge toujours plus profondément en soi. Il boit l'encre comme on boit l'eau, se nourrit de ses rêves et des rêves des autres, traque les idées crépusculaires, aime roder « à la lisière des mondes ». Il travaille actuellement comme projectionniste dans un petit cinéma de quartier.
