La démocratie, enrayée ? - E-book - Multi-format

Collectif

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Résumé

« La démocratie, enrayée ? ». Ainsi posée, la question générique portée par le colloque international tenu à l'Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles, les 30, 31 mai et 1er juin 2013, pouvait apparaître rhétorique. Elle se justifiait pourtant pleinement par la préoccupation des organisateurs de démarrer la réflexion au départ d'une perception largement partagée et contemporaine d'essoufflement du cadre démocratique institutionnel.
Celui-ci fait face aux questions politiques, démographiques, économiques qu'impose l'agenda global d'une planète désormais mondialisée sur le plan de ses échanges commerciaux et humains, de ses flux d'informations, et mise au pied du mur de défis exigeant une entente de nature globale. En définitive, le rôle ingrat de la démocratie serait de parvenir à se protéger à la fois de l'irresponsabilité et de la frilosité, en ressuscitant une vision de l'intérêt général.
Cela ne sera guère facile et nécessite de réconcilier l'intérêt général et les intérêts particulier, les jeunes et les vieux, les employés et les ouvriers, les investisseurs et les travailleurs, et de dépasser cette rupture que Pierre Desproges moquait lorsqu'il nous disait que « la démocratie c'est aussi la victoire de Belmondo sur Fellini ou du top 50 sur Mozart ». Telle est la nouveauté de l'ère nucléaire et financière : la loi du plus grand nombre, que le même Desproges dénonçait parce qu'elle n'est que la loi de la médiocrité sur l'intelligence, s'efface finalement elle-même devant les devoirs que nous donnent ceux qui nous suivront, et dont nous n'avions pas été habitués comme espèce, jusqu'ici, à envisager que nos actions présentes pourraient les empêcher tout simplement de vivre.
Ce qu'on nomme « démocratie enrayée » pourrait bien préfigurer une bataille décisive entre ceux qui pensent à la prochaine élection et ceux qui parviennent à faire penser les citoyens à la prochaine génération.

Caractéristiques

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    • Pages
      288
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À propos de l'auteur

Biographie de Collectif

La dite crise des « migrants » ou des « réfugiés » place les Etats européens au pied du mur, au pied de leur frontières du moins, et tant les puissances publiques que les citoyens de ces Etats se trouvent confrontés à la nécessité d'agir - et/ou confrontés à la paralysie de l'action. Dans ce contexte, l'« Hospitalité » - notion maintes fois étudiée, déjà présente dans l'Antituité, et qui reçoit alors, dans sa version "judéo-chrétienne", le sens d'un accueil sans condition de l'étranger comme tel, d'emblée rapporté au vulnérable - n'est plus affaire d'histoire culturelle et de pure spéculation théorique.
Et pourtant, demeure la nécessité de réactiver et de poursuivre une pensée de l'hospitalité qui ne cède pas au vertige d'un activisme spontané ni à celui d'une résignation face à l'ordre chaotique des choses existantes. Précisément, se pose la question de savoir si ce qui nous est transmis sous le nom d'« Hospitalité » - dans sa grande diversité et hétérogénéité - convient pour penser la singularité de la situation présente

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