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Février 1985, Tokyo, une jeune femme court dans les rues, un bébé dans les bras, qu'elle vient de kidnapper, sans préméditation. Elle court, l'enfant ne pleure pas, la scène n'est pas alarmante, une mère semble en retard quelque part dans la ville. Deux années de cavale s'ouvrent ce jour-là, deux années de fuite et d'effacement. Une relation fascinante entre une femme et un bébé que la peur et l'instabilité ne fragilisent pas.
La cigale du huitième jour
En enlevant le bébé de son ancien amant, Kiwako commet l'irréparable. Sa fuite va durer plusieurs années. Kiwako éleve l'enfant, et tisse des liens affectifs avec la petite fille qu'elle prénomme Kaoru.
Troublant, ce roman se lit d'une seule traite, parce qu'il nous permet de mieux appréhender la société japonaise, et aussi parce qu'il nous offre une belle réflexion sur l'identité, la filiation, l'instinct maternel, la solitude et l'amour.