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  • Nombre de pages323
  • FormatePub
  • ISBN978-2-330-15264-2
  • EAN9782330152642
  • Date de parution07/04/2021
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille3 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurÉditions Actes Sud
  • TraducteurSophie Refle

Résumé

Plus qu'un personnage de roman possédant les caractéristiques du polar, plus qu'une Madame Bovary japonaise du début du XXIe siècle, Rika est une sorte d'héroïne hollywoodienne, (on pense à Bonnie and Clyde, à Thelma et Louise) mais cette femme est typiquement japonaise, et nullement marginale. Dans un style parfois lapidaire, l'éclairage sur la société japonaise est au ?l de ce livre toujours plus intense.
Tout y est subtil et e?cace, sensible et angoissant, voire e?rayant, toujours sous tension. Et tout conduit à la question du féminin aujourd'hui, au Japon comme dans le monde entier.
Plus qu'un personnage de roman possédant les caractéristiques du polar, plus qu'une Madame Bovary japonaise du début du XXIe siècle, Rika est une sorte d'héroïne hollywoodienne, (on pense à Bonnie and Clyde, à Thelma et Louise) mais cette femme est typiquement japonaise, et nullement marginale. Dans un style parfois lapidaire, l'éclairage sur la société japonaise est au ?l de ce livre toujours plus intense.
Tout y est subtil et e?cace, sensible et angoissant, voire e?rayant, toujours sous tension. Et tout conduit à la question du féminin aujourd'hui, au Japon comme dans le monde entier.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
LAURA BDecitre Chambéry
4/5
Appât du gain
Un roman féroce sur l'appât du gain, l'obsession de l'argent, qui mènera Rika à commettre un délit et à vivre la grande vie bien au dessus de ses moyens. Comment en est-elle arrivée là?
Un roman féroce sur l'appât du gain, l'obsession de l'argent, qui mènera Rika à commettre un délit et à vivre la grande vie bien au dessus de ses moyens. Comment en est-elle arrivée là?

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Une société japonaise bien féroce envers ses femmes
La vie avec un mari distant ne lui apportant pas le bonheur espéré, Rika décide de s’investir dans un emploi. Devenue chargée de clientèle dans une banque, elle visite régulièrement à domicile les personnes âgées qui lui font confiance pour leurs opérations bancaires et la gestion de leur épargne. Sa hiérarchie et ses clients l’apprécient, mais le vide de sa vie privée devient de plus en plus obsédant. Pour tenter de le combler, elle noue une relation extra-conjugale avec un jeune homme et, insensiblement, se retrouve occupée à détourner des sommes de plus en plus importantes… A travers Rika, mais également les autres femmes du roman, tout aussi ingénument engagées dans une vie maritale dont elles n’imaginaient pas le poids des désillusions, c’est la vacuité du quotidien ordinairement réservé aux Japonaises, que l’auteur nous dépeint ici avec férocité. Au foyer ou employée le plus souvent à mi-temps, avec ou sans enfants, aucune, dans ce récit, n’était préparée à la somme des renoncements qui l’attendait, alors que toutes se retrouvent liées à des époux absents, exclusivement accaparés par leur carrière professionnelle et pétris de la certitude de leur prééminence masculine. Dans cette histoire, aucune communication n’existe au sein du couple, chacun vaque à ses occupations parallèles au détriment même, parfois, de toute intimité conjugale. Les maris décident et disposent sans partage, partent plusieurs années à l’étranger sans se préoccuper de ce qu’il advient à la maison, divorcent rarement, mais alors abandonnent leur ex-conjointe sans ressources pour confier la garde des enfants à leurs propres parents. Dans ces couples cimentés principalement par le souci des apparences et des conventions sociales, sans doute parce que chacun pense compenser ses manques affectifs par davantage de satisfactions matérielles, c’est finalement autour des questions d’argent que se cristallisent tensions et conflits. Tel mari craint l’ombre d’une épouse capable de gagner sa vie, tel autre est mal considéré par sa belle-famille parce que ses revenus sont insuffisants, le dernier se résout au divorce – si rare au Japon -, en raison des achats compulsifs de sa femme. Quand, depuis les années quatre-vingt, beaucoup de Japonais se retrouvent prisonniers des crédits à la consommation et du surendettement, c’est dans un tout autre engrenage que la si sage Rika, sans intention malhonnête initiale, se laisse happer, dans une irrésistible escalade qui installe un sentiment de malaise et tend imperceptiblement le récit : en rébellion à sa morne et insignifiante existence, la jeune femme succombe elle aussi au mirage de l’argent, en se transformant en improbable escroc. Par ses malversations, c’est de la société japonaise toute entière, de ses hypocrisies et de son corset de convenances, que Rika tente en réalité de s’affranchir… Au travers de ses personnages féminins, réduits à tromper l’indigence affective de leur couple et à s’inventer un semblant d’affirmation de soi par une surconsommation de biens matériels, Mitsuyo Kakuta pointe du doigt l’écrasante pression sociale qui poursuit les Japonais jusque que dans leur relation maritale, sacrifiée à l’hypertrophie du carriérisme masculin. Une lecture fascinante et troublante, où sous ses apparences lisses et policées, la société japonaise, tout comme cette histoire, se révèle d’une incommensurable violence psychologique.
La vie avec un mari distant ne lui apportant pas le bonheur espéré, Rika décide de s’investir dans un emploi. Devenue chargée de clientèle dans une banque, elle visite régulièrement à domicile les personnes âgées qui lui font confiance pour leurs opérations bancaires et la gestion de leur épargne. Sa hiérarchie et ses clients l’apprécient, mais le vide de sa vie privée devient de plus en plus obsédant. Pour tenter de le combler, elle noue une relation extra-conjugale avec un jeune homme et, insensiblement, se retrouve occupée à détourner des sommes de plus en plus importantes… A travers Rika, mais également les autres femmes du roman, tout aussi ingénument engagées dans une vie maritale dont elles n’imaginaient pas le poids des désillusions, c’est la vacuité du quotidien ordinairement réservé aux Japonaises, que l’auteur nous dépeint ici avec férocité. Au foyer ou employée le plus souvent à mi-temps, avec ou sans enfants, aucune, dans ce récit, n’était préparée à la somme des renoncements qui l’attendait, alors que toutes se retrouvent liées à des époux absents, exclusivement accaparés par leur carrière professionnelle et pétris de la certitude de leur prééminence masculine. Dans cette histoire, aucune communication n’existe au sein du couple, chacun vaque à ses occupations parallèles au détriment même, parfois, de toute intimité conjugale. Les maris décident et disposent sans partage, partent plusieurs années à l’étranger sans se préoccuper de ce qu’il advient à la maison, divorcent rarement, mais alors abandonnent leur ex-conjointe sans ressources pour confier la garde des enfants à leurs propres parents. Dans ces couples cimentés principalement par le souci des apparences et des conventions sociales, sans doute parce que chacun pense compenser ses manques affectifs par davantage de satisfactions matérielles, c’est finalement autour des questions d’argent que se cristallisent tensions et conflits. Tel mari craint l’ombre d’une épouse capable de gagner sa vie, tel autre est mal considéré par sa belle-famille parce que ses revenus sont insuffisants, le dernier se résout au divorce – si rare au Japon -, en raison des achats compulsifs de sa femme. Quand, depuis les années quatre-vingt, beaucoup de Japonais se retrouvent prisonniers des crédits à la consommation et du surendettement, c’est dans un tout autre engrenage que la si sage Rika, sans intention malhonnête initiale, se laisse happer, dans une irrésistible escalade qui installe un sentiment de malaise et tend imperceptiblement le récit : en rébellion à sa morne et insignifiante existence, la jeune femme succombe elle aussi au mirage de l’argent, en se transformant en improbable escroc. Par ses malversations, c’est de la société japonaise toute entière, de ses hypocrisies et de son corset de convenances, que Rika tente en réalité de s’affranchir… Au travers de ses personnages féminins, réduits à tromper l’indigence affective de leur couple et à s’inventer un semblant d’affirmation de soi par une surconsommation de biens matériels, Mitsuyo Kakuta pointe du doigt l’écrasante pression sociale qui poursuit les Japonais jusque que dans leur relation maritale, sacrifiée à l’hypertrophie du carriérisme masculin. Une lecture fascinante et troublante, où sous ses apparences lisses et policées, la société japonaise, tout comme cette histoire, se révèle d’une incommensurable violence psychologique.
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