Replacé dans le contexte de l’époque d’avant-guerre, le récit décrit la vie d’une communauté d’immigrés espagnols installés en Algérie et dont la cohabitation avec la population autochtone, souvent mouvementée, pouvait dégénérer en conflits parfois sanglants… Scindé en deux parties, le roman met en exergue, d’une part, la personnalité d’un homme taciturne, dépourvu d’empathie, confronté à ses juges après avoir commis un meurtre et d’autre part, une justice partiale, aveugle et implacable qui le condamne à la peine de mort ! Le romancier nous entraîne sur la
plage près d’Alger, à la saison estivale. Au fil des pages, la chaleur est omniprésente : brûlante sur le sable en bord de mer, suffocante dans la salle d’audience du tribunal. Le style d’écriture est direct, sans fioriture, parfois cassant et presque sans appel quand le verdict tombe. Bien que sous-jacent, le racisme n’est pourtant pas le sujet prédominant du livre, Albert Camus nous expose ici sa philosophie de la vie en démontrant l’absurdité de la justice des hommes. Il faut savoir que depuis son enfance il est hanté par le thème de la peine capitale qui ressurgira à plusieurs reprises dans la suite de son œuvre.
Une justice dépourvue de chaleur humaine.
Replacé dans le contexte de l’époque d’avant-guerre, le récit décrit la vie d’une communauté d’immigrés espagnols installés en Algérie et dont la cohabitation avec la population autochtone, souvent mouvementée, pouvait dégénérer en conflits parfois sanglants… Scindé en deux parties, le roman met en exergue, d’une part, la personnalité d’un homme taciturne, dépourvu d’empathie, confronté à ses juges après avoir commis un meurtre et d’autre part, une justice partiale, aveugle et implacable qui le condamne à la peine de mort ! Le romancier nous entraîne sur la plage près d’Alger, à la saison estivale. Au fil des pages, la chaleur est omniprésente : brûlante sur le sable en bord de mer, suffocante dans la salle d’audience du tribunal. Le style d’écriture est direct, sans fioriture, parfois cassant et presque sans appel quand le verdict tombe. Bien que sous-jacent, le racisme n’est pourtant pas le sujet prédominant du livre, Albert Camus nous expose ici sa philosophie de la vie en démontrant l’absurdité de la justice des hommes. Il faut savoir que depuis son enfance il est hanté par le thème de la peine capitale qui ressurgira à plusieurs reprises dans la suite de son œuvre.