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Barcelone, de nos jours. Ancien guitariste de rock, Francis revient dans le quartier où il a grandi, où il a noué ses premières amitiés et surtout où il a découvert le rock. Sauf qu'il a désormais la cinquantaine bien tassée et, sans le sou, il doit retourner vivre chez son père. Francis a brûlé la chandelle par les deux bouts, avec pour seul principe de profiter de la vie, jusqu'à perdre plusieurs de ses proches dans la spirale de la toxicomanie.
Mais Francis a un plan en tête. Retrouver une vie normale, trouver un job qui va lui permettre de payer ses pensions alimentaires en retard, renouer avec ses enfants, rester à l'écart de la drogue - qu'il a arrêtée depuis peu -, mettre un peu de fric de côté... Et aussi revoir sa petite sour adoptive, afin qu'elle l'aide à se remettre en selle. Mais celle-ci fréquente un certain don Damiàn, le parrain du quartier, qui a la main sur tous les trafics...
Le retour à la réalité se révélera compliqué pour Francis, aux prises avec les démons de son passé, mais aussi avec la nostalgie d'une vie faite de musique, de passion, de sueur et d'excès.
Born to lose
Francis n'est plus Mr Frankie depuis que le rock est mort.
Il revient dans son quartier natal de Barcelone pour tenter de renouer avec son passé -avec Francis, son double "off stage".
Arrêtant la musique, il croit arrêter les conneries : les filles faciles, la drogue, la fête. Il a vieilli, a grossi, est fauché, hanté par ses ex et son passé. Il voudrait revoir son fils mais il ne paie plus ses pensions depuis longtemps. Pour trouver l'argent nécessaire à sa rédemption, il va devoir accepter des jobs et des combines minables grâce à sa sœur adoptive, à la colle avec un caïd local.
Mais le peu d'argent qu'il réussira à gagner ne le fera-t-il pas de nouveau replonger dans cet éternel cercle vicieux et douter de ses propres capacités à décrocher et retrouver son fils ?
Entraînant et glaçant comme "Born to lose" de Johnny Thunders
"Oh baby, i'm born too lose"