La lecture partiale et partielle n'a plus aucun secret pour E. Martens, et il est particulièrement urgent de réaliser qu'elle donne de cet univers une vision plus que personnelle. Ses erreurs d'interprétation et ou ses méconnaissances sont nombreuses et sont soit le fruit de son ignorance, soit la conséquence d'une idéologie qui la guide dans ses écrits.
On a ici la parfaite illustration d'une grande tendance actuelle : écrire un livre d'histoire alors qu'on a aucune connaissance, ni en histoire, ni en méthode historique, aux seules fins de nous imposer une vision très personnelle
et des opinions qui ne reposent que sur une conviction préfabriquée, et qui existait avant même que le livre ne soit écrit, sans surtout faire les recherches qui risqueraient d'orienter le livre vers la direction qu'on ne souhaite pas.
Les dérives et les erreurs de E. Martens sont innombrables. Je suis souvent désolé de la candeur de certains pratiquants bouddhistes en France, à qui suffisent les rituels et une approche superficielle des enseignements sans recherche personnelle. Je le suis au moins autant de lire un ouvrage qui déssert cruellement le monde du bouddhisme tibétain, qui se trouve, du fait du parti pris permanent de E. Martens, déformé, réinventé, maltraité et privé de sa richesse infinie.
Martens correspond en tout point à la description que donnait Louis Renou, le grand indianiste, de certains auteurs spécialistes d'aberrations littéraires : « on peut être sûr que dans chaque cas, la voie complaisante est la voie préférée ».
Elle écrit dans le vase clos de ses convictions ; elle ne laisse ainsi d'autre choix à ses lecteurs que la suivre ou de la rejeter, autrement dit soit de s'abandonner à sa vision romancée, ni historique ni philosophique, soit de laisser tomber son livre faute d'y trouver la marque des grands esprits qui est de donner des pistes pour continuer son chemin et non de conduire comme elle le fait à une impasse intellectuelle.
Ce n'est pas par hasard si cet ouvrage constitue le livre de chevet des « anti » Tibet et « anti » Dalaï Lama, car ils y trouvent matière à nourrir leurs préjugés et leur animosité. Il est ainsi un des très rares livres cités par ceux-ci, qui s'abstiennent consciencieusement d'ouvrir les très nombreux ouvrages témoignant d'un véritable travail de recherche et d'objectivité, car ils courraient alors le risque de devoir changer de point de vue, ce qui n'est pas à la portée de tout le monde.
La puissance du parti pris
La lecture partiale et partielle n'a plus aucun secret pour E. Martens, et il est particulièrement urgent de réaliser qu'elle donne de cet univers une vision plus que personnelle. Ses erreurs d'interprétation et ou ses méconnaissances sont nombreuses et sont soit le fruit de son ignorance, soit la conséquence d'une idéologie qui la guide dans ses écrits.
On a ici la parfaite illustration d'une grande tendance actuelle : écrire un livre d'histoire alors qu'on a aucune connaissance, ni en histoire, ni en méthode historique, aux seules fins de nous imposer une vision très personnelle et des opinions qui ne reposent que sur une conviction préfabriquée, et qui existait avant même que le livre ne soit écrit, sans surtout faire les recherches qui risqueraient d'orienter le livre vers la direction qu'on ne souhaite pas.
Les dérives et les erreurs de E. Martens sont innombrables. Je suis souvent désolé de la candeur de certains pratiquants bouddhistes en France, à qui suffisent les rituels et une approche superficielle des enseignements sans recherche personnelle. Je le suis au moins autant de lire un ouvrage qui déssert cruellement le monde du bouddhisme tibétain, qui se trouve, du fait du parti pris permanent de E. Martens, déformé, réinventé, maltraité et privé de sa richesse infinie.
Martens correspond en tout point à la description que donnait Louis Renou, le grand indianiste, de certains auteurs spécialistes d'aberrations littéraires : « on peut être sûr que dans chaque cas, la voie complaisante est la voie préférée ».
Elle écrit dans le vase clos de ses convictions ; elle ne laisse ainsi d'autre choix à ses lecteurs que la suivre ou de la rejeter, autrement dit soit de s'abandonner à sa vision romancée, ni historique ni philosophique, soit de laisser tomber son livre faute d'y trouver la marque des grands esprits qui est de donner des pistes pour continuer son chemin et non de conduire comme elle le fait à une impasse intellectuelle.
Ce n'est pas par hasard si cet ouvrage constitue le livre de chevet des « anti » Tibet et « anti » Dalaï Lama, car ils y trouvent matière à nourrir leurs préjugés et leur animosité. Il est ainsi un des très rares livres cités par ceux-ci, qui s'abstiennent consciencieusement d'ouvrir les très nombreux ouvrages témoignant d'un véritable travail de recherche et d'objectivité, car ils courraient alors le risque de devoir changer de point de vue, ce qui n'est pas à la portée de tout le monde.