Fantaisie bistrotière au verbe savoureux, racé comme un galop sur une jambe, biberonnée à la truculence du langage et l’exercice chaleureux du calembour et du jeu de mot. Socio-PMU, comédie addictive de l’addiction au pari sportif, petite généalogie des habitués du comptoir, des fébriles de la photo finish, des rivés à l’écran sautillant une main sur le verre de bière l’autre sur les pages de Bilto.
Fièvre de Cheval se fait éloge des turfistes du quotidien, des parieurs patentés, fous de s’imaginer enrichir les fins de mois qu’ils saccagent en remplissant leurs grilles.
Les marginaux, les cabossés, les margoulins et les épidermiques. Tous ces gars-là, ces habitants de la petite semaine, on en parcourt la galerie avec la tendresse vissée au corps.
Éloge de ces lieux, les troquets aux devantures en vert et rouge, sur lesquels le temps et la modernité ne semblent pas avoir de prise.
C’est plein de bonne humeur, plein de joyeuseté verbale, on se marre souvent et beaucoup, le bon mot tient ici lieu de pilier de bar. Ça respire la passion et la joie d’y prendre part.
Un répit, cette lecture.
Que dis-je ?, une gourmandise.
Non, plutôt un quinté dans le désordre, c’est déjà pas mal non ?
Allez, une vraie chouette lecture avec un paddock posé sur le zinc, une ribambelle de numéros sur le bock, et des rigolardises dans le regard.
Merci Sylvain Chantal pour tout ça !
Fièvre de cheval
Fantaisie bistrotière au verbe savoureux, racé comme un galop sur une jambe, biberonnée à la truculence du langage et l’exercice chaleureux du calembour et du jeu de mot. Socio-PMU, comédie addictive de l’addiction au pari sportif, petite généalogie des habitués du comptoir, des fébriles de la photo finish, des rivés à l’écran sautillant une main sur le verre de bière l’autre sur les pages de Bilto.
Fièvre de Cheval se fait éloge des turfistes du quotidien, des parieurs patentés, fous de s’imaginer enrichir les fins de mois qu’ils saccagent en remplissant leurs grilles. Les marginaux, les cabossés, les margoulins et les épidermiques. Tous ces gars-là, ces habitants de la petite semaine, on en parcourt la galerie avec la tendresse vissée au corps.
Éloge de ces lieux, les troquets aux devantures en vert et rouge, sur lesquels le temps et la modernité ne semblent pas avoir de prise.
C’est plein de bonne humeur, plein de joyeuseté verbale, on se marre souvent et beaucoup, le bon mot tient ici lieu de pilier de bar. Ça respire la passion et la joie d’y prendre part.
Un répit, cette lecture.
Que dis-je ?, une gourmandise.
Non, plutôt un quinté dans le désordre, c’est déjà pas mal non ?
Allez, une vraie chouette lecture avec un paddock posé sur le zinc, une ribambelle de numéros sur le bock, et des rigolardises dans le regard.
Merci Sylvain Chantal pour tout ça !