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  • Nombre de pages119
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.082 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-266-32528-8
  • EAN9782266325288
  • Date de parution16/06/2022
  • CollectionPocket
  • ÉditeurPocket

Résumé

Les chevronnés adeptes du Pari Mutuel sont Urbains à un point que l'on n'imagine guère, d'une urbanité qui confine à l'intrusion, voire touche à l'invasion. C'est ce qu'endure à la journée Anatole Bétancourt, héros de Fièvre de cheval, ancien consultant (en quoi, il a oublié) tourné maniaque du tapis vert pré, parieur compulsif et trinqueur frénétique. A peine a-t-il pénétré dans un café-turf, salué bas la tenancière et s'est-il mis, bic en main, un oeil à l'écran, l'autre au carnet, en position de défricher la journée hippique, que s'en vient rôder puis le harceler pléthore de fâcheux en veine de confessions, de petites combines, de bons tuyaux ou de martingales infaillibles.
Ainsi d'Abdelkader en Franck, de Rodolphe en Wassim ou Madjid-les-belles-montures, tout un petit monde de glandeurs futés et de flaireurs d'arnaques qui viennent s'épancher et zyeuter les notes d'Anatole. Car notre homme raisonne, compute, déduit, pesant les chances au trébuchet des possibles. Un art de mettre le canasson en équation qui n'est pas toujours payant et l'oblige à quelques entorses avec la légalité.
Et quand la patronne de l'hôtel, pour une monte, s'invitera dans son paddock et l'initiera à fouler le gazon et humer l'air des champs de courses, Anatole n'échappera pas à la sortie de piste.
Les chevronnés adeptes du Pari Mutuel sont Urbains à un point que l'on n'imagine guère, d'une urbanité qui confine à l'intrusion, voire touche à l'invasion. C'est ce qu'endure à la journée Anatole Bétancourt, héros de Fièvre de cheval, ancien consultant (en quoi, il a oublié) tourné maniaque du tapis vert pré, parieur compulsif et trinqueur frénétique. A peine a-t-il pénétré dans un café-turf, salué bas la tenancière et s'est-il mis, bic en main, un oeil à l'écran, l'autre au carnet, en position de défricher la journée hippique, que s'en vient rôder puis le harceler pléthore de fâcheux en veine de confessions, de petites combines, de bons tuyaux ou de martingales infaillibles.
Ainsi d'Abdelkader en Franck, de Rodolphe en Wassim ou Madjid-les-belles-montures, tout un petit monde de glandeurs futés et de flaireurs d'arnaques qui viennent s'épancher et zyeuter les notes d'Anatole. Car notre homme raisonne, compute, déduit, pesant les chances au trébuchet des possibles. Un art de mettre le canasson en équation qui n'est pas toujours payant et l'oblige à quelques entorses avec la légalité.
Et quand la patronne de l'hôtel, pour une monte, s'invitera dans son paddock et l'initiera à fouler le gazon et humer l'air des champs de courses, Anatole n'échappera pas à la sortie de piste.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
fabien b. - 1Decitre Grenoble
4/5
Fièvre de cheval
Fantaisie bistrotière au verbe savoureux, racé comme un galop sur une jambe, biberonnée à la truculence du langage et l’exercice chaleureux du calembour et du jeu de mot. Socio-PMU, comédie addictive de l’addiction au pari sportif, petite généalogie des habitués du comptoir, des fébriles de la photo finish, des rivés à l’écran sautillant une main sur le verre de bière l’autre sur les pages de Bilto. Fièvre de Cheval se fait éloge des turfistes du quotidien, des parieurs patentés, fous de s’imaginer enrichir les fins de mois qu’ils saccagent en remplissant leurs grilles. Les marginaux, les cabossés, les margoulins et les épidermiques. Tous ces gars-là, ces habitants de la petite semaine, on en parcourt la galerie avec la tendresse vissée au corps. Éloge de ces lieux, les troquets aux devantures en vert et rouge, sur lesquels le temps et la modernité ne semblent pas avoir de prise. C’est plein de bonne humeur, plein de joyeuseté verbale, on se marre souvent et beaucoup, le bon mot tient ici lieu de pilier de bar. Ça respire la passion et la joie d’y prendre part. Un répit, cette lecture. Que dis-je ?, une gourmandise. Non, plutôt un quinté dans le désordre, c’est déjà pas mal non ? Allez, une vraie chouette lecture avec un paddock posé sur le zinc, une ribambelle de numéros sur le bock, et des rigolardises dans le regard. Merci Sylvain Chantal pour tout ça !
Fantaisie bistrotière au verbe savoureux, racé comme un galop sur une jambe, biberonnée à la truculence du langage et l’exercice chaleureux du calembour et du jeu de mot. Socio-PMU, comédie addictive de l’addiction au pari sportif, petite généalogie des habitués du comptoir, des fébriles de la photo finish, des rivés à l’écran sautillant une main sur le verre de bière l’autre sur les pages de Bilto. Fièvre de Cheval se fait éloge des turfistes du quotidien, des parieurs patentés, fous de s’imaginer enrichir les fins de mois qu’ils saccagent en remplissant leurs grilles. Les marginaux, les cabossés, les margoulins et les épidermiques. Tous ces gars-là, ces habitants de la petite semaine, on en parcourt la galerie avec la tendresse vissée au corps. Éloge de ces lieux, les troquets aux devantures en vert et rouge, sur lesquels le temps et la modernité ne semblent pas avoir de prise. C’est plein de bonne humeur, plein de joyeuseté verbale, on se marre souvent et beaucoup, le bon mot tient ici lieu de pilier de bar. Ça respire la passion et la joie d’y prendre part. Un répit, cette lecture. Que dis-je ?, une gourmandise. Non, plutôt un quinté dans le désordre, c’est déjà pas mal non ? Allez, une vraie chouette lecture avec un paddock posé sur le zinc, une ribambelle de numéros sur le bock, et des rigolardises dans le regard. Merci Sylvain Chantal pour tout ça !
Mathieu LartaudDecitre Grenoble
3/5
FIEVRE DE CHEVAL...
Encore un texte savamment dosé tout droit sorti des Éditions Le Dilettante. De Nantes à Pornichet, Fièvre de cheval c'est les tribulations d'Anatole Bétancourt turfiste et parieur invétéré. Une aventure débordante comme un coup d'bic dans la mauvaise case d'un tiercé. Une plongée délicieuse qui sent bon les vies que l'on traîne de PMU en PMU, les combines à la petite semaine qui font croire au grand frisson. On y croise tout un tas de paumés magnifiques qui jouent leurs solitudes dans les bistrots, l'œil rivé sur les écrans d'un champ de course, des qui causent un peu trop, d'autres qui cherchent la grande arnaque. Ça trinque et ça tuyaute, ça fricote l'illégalité, entre deux godets. Pas évident de tenir la dernière haie à ce petit jeu là. "Fièvre de cheval", c'est Pierre Autin-Grenier noyé dans les hurlements zélés d'un Léon Zitrone en grande forme, façon Audiard. C'est Pierrette et son bar Le Platane qu'on aime bien et qui vend tout parce que c'est plus comme avant, c'est tout un monde qui transpire sur les chemins hasardeux du grand ticket. C'est très drôle, tendre, un brin désenchanté, une sacrée bouffée d'air rocambolesque, bourrée d'humanité grandie aux solitudes de la vie, au hasard des rencontres, au coin d'un zinc, toujours un brin désuet. Sylvain Chantal nous offre une des belles échappées de ce mois de mai. Une lecture cravachée à la gouaille jouissive que l'on traverse comme un road trip bringuebalant, shooté des errances de l'existence, le Tiercé Mag dans l'arrière poche. Allez un p'tit muscadet, c'est l'heure du Quinté...
Encore un texte savamment dosé tout droit sorti des Éditions Le Dilettante. De Nantes à Pornichet, Fièvre de cheval c'est les tribulations d'Anatole Bétancourt turfiste et parieur invétéré. Une aventure débordante comme un coup d'bic dans la mauvaise case d'un tiercé. Une plongée délicieuse qui sent bon les vies que l'on traîne de PMU en PMU, les combines à la petite semaine qui font croire au grand frisson. On y croise tout un tas de paumés magnifiques qui jouent leurs solitudes dans les bistrots, l'œil rivé sur les écrans d'un champ de course, des qui causent un peu trop, d'autres qui cherchent la grande arnaque. Ça trinque et ça tuyaute, ça fricote l'illégalité, entre deux godets. Pas évident de tenir la dernière haie à ce petit jeu là. "Fièvre de cheval", c'est Pierre Autin-Grenier noyé dans les hurlements zélés d'un Léon Zitrone en grande forme, façon Audiard. C'est Pierrette et son bar Le Platane qu'on aime bien et qui vend tout parce que c'est plus comme avant, c'est tout un monde qui transpire sur les chemins hasardeux du grand ticket. C'est très drôle, tendre, un brin désenchanté, une sacrée bouffée d'air rocambolesque, bourrée d'humanité grandie aux solitudes de la vie, au hasard des rencontres, au coin d'un zinc, toujours un brin désuet. Sylvain Chantal nous offre une des belles échappées de ce mois de mai. Une lecture cravachée à la gouaille jouissive que l'on traverse comme un road trip bringuebalant, shooté des errances de l'existence, le Tiercé Mag dans l'arrière poche. Allez un p'tit muscadet, c'est l'heure du Quinté...
Fièvre de cheval
3.5/5
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