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Jonna et Mari partagent leur vie entre leur appartement situé non loin du port de Helsinki, où leurs deux ateliers sont séparés par un grenier commun, et leur maison sur l'île, difficilement accessible lorsque le brouillard se lève. Partenaires bienveillantes et bavardes, les femmes peignent, écrivent, sculptent, filment, se retrouvent pour les pauses-cafés et cigarettes ; elles se disputent, se soutiennent, philosophent à propos de tout et de rien.
Au crépuscule de sa pratique, Tove Jansson conjugue dans Fair-play trois passions indissociables - le travail, l'amour et la liberté - et offre une profonde leçon de jeunesse, celle de toujours faire de sa vie une ouvre d'art.
Ingénieuses et tendres, ces histoires sont aussi rafraîchissantes qu'un plongeon dans les mers froides de la Finlande.
- The Guardian
Traduction du suédois (finlande) par Agneta Segol
Fair-Play
C'est un miracle que cette petite voix qui nous raconte, par tranche de vie, l'histoire de ces deux femmes, Jonna et Mari, qui vivent côte à côte, qui partagent un quotidien fait de bavardages, d'art et de désirs. Ces deux femmes aux libertés affûtées et affirmées.
Regarder les étoiles, admirer les orages, essuyer des tempêtes avec douceur, s'étreindre du monde comme le vent qui se prend dans les voiles des bateaux du port d'Helsinki, vivre d'art et de poésie, s'enivrer. C'est si beau.
Une écriture limpide, une ambiance qui nous enveloppe immédiatement dans les langueurs platoniques des contrées finlandaises. Une force tendre émane de cette langue portée par les flots d'une mer parfois sauvage, parfois calme. Une fraicheur nécessaire, un appétit du large au sens large du terme.
Fair-play est une merveille, un enchantement. Un réconfort.