En cours de chargement...
Commençons par un constat
Aujourd'hui on peut dire que la société dans laquelle nous vivons est dépassée. Une autre doit lui succéder. La question qui se pose est de savoir si nous saurons la conduire en pilotant intelligemment l'évolution nécessaire ou s'il nous faudra la subir dans la douleur et la souffrance.
Quelques exemples pour illustrer ce constat.
·Nous serons 9 milliards d'individus en 2050, vraisemblablement le maximum supportable, n'oublions pas que les ressources et les dimensions de notre planète sont limitées.
·Nos sociétés occidentales sont les plus riches du monde et pourtant la misère est présente de façon indécente, partout. En Europe il y a 17 % de personnes en dessous du seuil de pauvreté (il est de l'ordre de 900 ? mensuels pour une personne seule en France). En Allemagne il est de 16 %, de 17 % aux États-Unis et pour la France 14 %, soit 8 à 9 millions d'individus dont 1 enfant sur 5.
·La mondialisation est là, bien installée, et l'information est à portée de chacun, instantanée, gigantesque.
Il est évident que nos richesses, nos modes de vie engendrent un attrait de plus en plus fort pour les 80 % de la population mondiale qui ne les possèdent pas. Et pourtant le chômage dans nos pays hyperdéveloppés est une plaie endémique, chronique, de plus en plus insupportable. On essaye d'y faire face en mettant en place des systèmes d'assistance dévalorisants, culpabilisants, déresponsabilisants.
Ce n'est que façon de se donner bonne conscience.
·Il y a urgence à construire une société qui remet l'homme au centre de tout et qui répond aux attentes fortement exprimées par la plupart des individus. Il s'agit essentiellement d'avoir une certaine sécurité, matérielle pour ses biens, physique pour soi-même, mais aussi pour sa santé et pour son emploi. La demande est également forte pour plus de justice sociale.
Posséder ou avoir, évidemment la plupart le souhaitent, mais plus que la valeur absolue de cet avoir, c'est la comparaison avec les autres qui compte. De plus en plus de personnes cherchent à privilégier leur qualité de vie plutôt que la "course effrénée à l'argent" !
Pour tenter d'y répondre, l'ouvrage présente trois grandes pistes :
·Le Socle social.
·Le partage du travail.
·La clé de la "faisabilité".