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S'exprime ici un besoin d'équilibre identitaire, de droit à l'être, au plaisir et à la révolte, tout cela musicalisé par « les mots clavier rupture » qui bornent les moments forts de la journée (ou de la nuit), donnent la main aux rêves, tiennent un peu à distance « le temps court envenimé ». Le poète est en quête de l'autre, « oil recul et dérobade » ou « silex fléchi » par « des jeux d'enfer ». L'être aimé est représenté par son oil, qui devient symbole général (on pense à Dali, à Bataille).
Voici l'aveu d'une permanente gourmandise, le vou de ne jamais quitter l'esprit de l'aimé. L'amour et l'inquiétude écrivent le lied de l'angoisse de son départ. Le poète, qui a toujours su apprivoiser ses cris, parvient à dompter sa panique devant le flot du temps, au milieu des ombres mélangées à l'espoir.