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En 1939, l'auteur était officier de cavalerie sur le front de l'Est, sous les ordres du colonel de Gaulle. Il y restera jusqu'à l'armistice.
Entré en littérature avant le conflit, il rend, dans ce roman-reportage, un hommage aux camarades combattants et offre au lecteur un témoignage nourri d'expérience sur l'absurdité héroïque de la guerre.
"Batailles pour mourir n'est pas un roman au sens que l'on donne ordinairement à ce mot, encore que le romanesque y ait sa part.
J'y verrais plutôt une manière de récit épique; oui, c'est cela, Batailles pour mourir c'est l'épopée des chars, de nos chars, trop peu nombreux qui, dans le drame où sombrèrent tant de valeurs qu'on croyait plus solides, contribuèrent à sauver l'honneur..."
Roger GIRON, Lettres et Art, 1946