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À découvrir
Tous nos livres d’occasion ont leurs propres histoires en plus d'en raconter une.
Cependant, un contrôle minutieux est effectué par nos équipes afin de vérifier qu’ils respectent notre charte de qualité. A savoir, des livres lus peu de fois pouvant présenter des traces d’usure ou de vieillissement, mais qui ne nuisent pas à la lecture.
La couverture et le dos peuvent présenter de petits défauts. Le papier avec le temps peut être jauni sans pour autant gêner la lecture. Toutes les pages sont présentes. Des livres à lire et relire encore et encore…
*Photo non contractuelle. L'édition livrée peut différer de celle commandée.
Un voyage père-fils en plein Alaska, c'est la recette miracle qu'a trouvé Jim pour se rapprocher de son fils Roy.
Mais attention, Jim c'est pas un as de la débrouille et pour lui vivre en autonomie en plein Alaska ça voulait dire : cabane, chasse et survie facile. Évidemment, l'Alaska ne sourit pas aux aventuriers mal préparés...
Lire Sukkwan Island, c'est accepter de tourner chaque page en sachant que c'est une mauvaise idée. Mais une foutue mauvaise idée à laquelle on ne peut que céder car l'envie est trop intense.
Comme une envie sauvage de vouloir savoir, aussi sauvage d'ailleurs
que cette île presque mystique.
Ce roman est vivant, il joue avec nous, s'amuse avec nos émotions.
Il fait partie de ce genre de bouquin où l'on se dit "il y a un avant et un après", un véritable prodige !!!
Le plus grand choc de ma vie de lecteur !
Ce roman m'a hanté, et sa fin m'obsède encore... six ans après.
Un auteur à découvrir : vraiment, vraiment, vraiment !
L'écriture de David Vann est à l'image d'un feu de bois : sèche, cassante, flamboyante, hypnotique.
On ne sort pas indemne de ses romans et Sukkwan Island est une vraie lecture coup de poing : on en ressort étourdi, mais étonnement avide de lire autre chose de cet auteur captivant.
Si vous ne le connaissez pas encore, je ne peux que fortement vous conseiller la lecture d'un de ses livres.
C'est sombre, beau et étonnant.
Un premier livre inoubliable ou David Vann nous emmène avec ses deux héros en route vers la tragédie.
Un père et un fils, une île déserte et glaciale au fin fond de l'Alaska et un séjour qui doit resserer les liens familiaux.
Mais rien ne se passe comme prévu et l'ambiance pesante créée par l'auteur nous emporte comme elle emporte les bonnes volontés de chacun vers un dénouement cauchemardesque.
Quoi de plus normal qu'un père décide d'emmener son fils de 13 ans pour vivre sur une île du sud de l'Alaska durant un mois ?
Ce livre est un coup à l'estomac, il est d'une force implacable, parce-qu'il provoque en chacun de nous des émotions contradictoires. Il sonde l'âme humaine en profondeur jusqu'au vertige de l'insoutenable. Ici la confrontation à la nature devient totale puisqu'elle touche à notre propre sauvagerie. C'est un grand roman qui dialogue avec la tragédie antique, il est de ceux qui nous font aimer la littérature.
Posologie : A lire de préférence en plein soleil,
à proscrire en cas de grosse déprime !
Le livre est divisé en deux parties, cela m'a prit un mois pour trouver le courage de lire la suite : véridique !
Ce roman est découpé en deux parties. La première, racontée du point de vue du fils Roy, décrit l’enfermement des deux personnages dans une cabane isolée sur île déserte au Sud de l’Alaska. L’écriture, concentrée sur les faits et sur de la nature sauvage de l’île, contribue pleinement à nous faire ressentir un sentiment de claustrophobie assez insupportable et rend bien l’atmosphère étouffante qui s’installe petit à petit. Inéluctable, on assiste à la dégradation progressive des relations entre deux êtres reliés par le sang mais pourtant étrangers l’un pour l’autre... Au milieu du livre, le récit bascule pour ouvrir une seconde partie où la voix du père, immature et lâche, prend le relais de celle du fils courageux. On suit alors le cheminement d’un esprit malade et égaré, proche de la folie, où les délires se mêlent à la réalité pour former un cauchemar éveillé insoutenable... Ce premier roman, époustouflant de maîtrise et d’une noirceur absolue met le lecteur KO. Il a reçu le prix Medicis étranger en 2010.
Je savais que beaucoup de cette histoire était autobiographique. Je l'ai su en écoutant David Vann en parler sur le plateau de François Busnel pour "La grande librairie" (vive les vidéos du web), mais aussi en lisant un article publié sur "Sukkwan Island" dans le monde (archives). Jugez plutôt :
"Dans le roman, le fils s'appelle Roy et le père Jim, diminutif de James. Comme dans la dédicace : "A mon père, James Edwin Vann, 1940-1980". James Vann, père de David donc, aimait les femmes, la pêche et la chasse. Quand son fils est né, il était dentiste sur une base américaine au milieu
de nulle part, une île du nom d'Adak à l'extrême ouest de l'Alaska. La famille s'installe ensuite à Ketchikan, une petite ville de l'autre côté de l'Etat américain, près de la frontière canadienne. Mais James Vann est un homme infidèle. Les parents se séparent, le père reste dans ces froides contrées tandis que la mère, David et sa soeur s'installent en Californie.
L'enfant aussi aime la pêche et la chasse. Il rejoint son père tous les étés, attrape des saumons plus grands que lui. Un jour, alors qu'il a 13 ans, son père lui propose de venir passer une année en Alaska. Il refuse. Quinze jours plus tard, il est à la plage avec sa mère et sa soeur lorsque la famille reçoit un coup de fil : son père s'est tué d'une balle de pistolet.
Pendant quinze ans, David Vann sera insomniaque. La honte et la culpabilité le rongent. Son entourage ne lui est pas d'un grand secours psychologique : sa mère lui a offert les fusils de chasse de son père ! Il n'a pas vu la dépouille de son père, raconte autour de lui qu'il est décédé d'un cancer. "Je me sentais sale", dit-il avec le recul.
David Vann avait 19 ans lorsqu'il a entrepris le récit de ce traumatisme." (Sources : Le Monde des livres, article publié le 25/06/2010 et mis à jour le 08/11/2010)
Pour en apprendre un peu plus sur l'auteur, je vous conseille sur site : http://www.davidvann.com/
Ce livre est donc celui qui fut une souffrance pour son auteur. Il mit des années à l'écrire, à le réécrire. Il l'a recommencé moult fois car jamais il ne lui convenait. Et puis un jour, il a su trouvé les mots. Cela ne s'explique pas. Le livre s'est offert à lui et David Vann nous propose de partager un peu de sa vie, de son expérience à travers ce récit romancé.
Cela nous est plus facile à nous qu'à lui, au début en tout cas.
Le style est fluide, on se laisse porté par les paysages, la prose légère de l'auteur qui contraste avec l'ambiance, les relations qui lient Roy à son père.
Les 112 premières pages sont assez linéaires et c'est cette mythique page 113 qui fait tout basculer. Tout le monde ou presque en a parlé. C'est là le tournant du roman car auparavant, la situation est tendue nerveusement, mais comme cela peut l'être aussi entre un père qui connait relativement peu son fils, qui lui, rentre en plein dans l'adolescence.
Je puis bien l'avouer maintenant, le retournement de situation ne m'a pas véritablement surprise. Est-ce parce que justement j'ai trop entendu dire que c'était horrible, que c'était à couper le souffle ? C'est bien possible. Reste que c'est un moment clef pour le récit. On passe à autre chose ensuite.
Il parait que la seconde partie se lit d'un trait et pourtant là encore je me suis démarquée car j'ai coupé ma lecture en deux soirées. Cependant, oui, je confirme qu'il faut avoir parfois le coeur bien accroché. On n'est plus dans "Oui-Oui Land" ! C'est d'ailleurs cette seconde partie qui pourrait attirer des lecteurs qui ne se seraient point intéressés à ce titre. Je pense par exemple aux amateurs de sensations fortes, aux forcenés qui enchainent les lectures de thriller. ils devraient y trouver leur compte.
On est bousculé, parfois mis à mal, un peu comme le personnage qui va occupé presque l'intégralité de la seconde partie du roman. On s'en sortira bien mieux que lui, mais quand même, on ne peut pas rester de marbre. Le style est alors cru, efficace et David Vann sait fait mal avec quelques mots seulement, mais aussi captiver notre attention jusqu'à l'ultime ligne de "Sukkwan Island".
Un détail pourra vous surprendre. Les dialogues ne sont absolument pas signalés par la ponctuation et les échanges entre les protagonistes sont insérés dans la corps du texte. Je vous rassure, on s'y fait très vite et fort bien.
Un ouvrage que je déconseille aux personnes sensibles, fortement dépressives. C'est fort, brutal et peut déstabiliser. Ce n'est donc pas un livre à glisser entre toutes les mains, mais à lire, à découvrir tout de même pour tous les autres.
Il y a deux livres dans cette histoire, et au milieu, quelques lignes qui coupent le souffle comme un coup de poing à l'estomac. Cette page, je l'ai lue et relue plusieurs fois avant de passer à la suivante. J'ai lu ce livre il y a quelques années (à sa sortie) et je peux dire qu'il fait partie de ceux que je n'oublierai pas.
Huis-clos magistral.
La chute est spectaculaire, mais avant celle-ci, vers laquelle on se sent inéluctablement aller, il faut pouvoir franchir les pages, de la même manière que l'on franchit un obstacle...
Le roman est construit en deux parties. Je ne vous livre que la première puisqu'un basculement des plus surprenants nous fait entrer dans une seconde partie tout à fait sidérante. Je ne dévoilerai donc pas l'élément perturbateur mais plutôt l'ambiance créée par l'auteur.
La force du roman vient de l'écriture et de cette capacité de l'auteur à nous faire entrer dans le décor. Sous nos yeux un paysage extraordinaire, immense, sauvage, vivifiant et en même temps un isolement que l'on ressent dès les premières pages. La mise en scène joue sur tous les moyens d'enfermement : la
radio qui ne fonctionne pas, l'avion de ravitaillement que l'on attend mais qui ne vient pas, la cabane qui de refuge devient un cercueil. Les deux personnages présentent un décalage qui laisse présager le pire. En effet, alors que le père devrait être un modèle et un soutien pour son fils, c'est ce dernier qui joue à plusieurs reprises le rôle de protecteur. L'épisode marquant de la première partie du roman dévoile au lecteur les failles de Jim : alors que père et fils cheminent dans le froid, Jim saute d'une falaise. Roy pressent immédiatement qu'il ne s'agit pas d'un accident mais que son père a bel et bien sauté. S'ensuit une longue description, haletante, au cours de laquelle il ramène son père dans leur cabane et attend, souhaitant par moment que ce père défaillant meure, qu'il soit enfin libéré de ce poids et puisse rentrer. En perte de repère Jim voudrait effacer le passé, retrouver son fils. Mais l'angoisse, la dépression le rattrapent. A chaque page l'on se dit que tout va bien se passer, qu'un changement va se produire et que cet épisode sera finalement une belle aventure humaine.
Pourtant c'est dans les tréfonds de l'âme humaine que nous conduit la seconde partie. L'on comprend alors à quel point la vie est fragile, combien les mots et les actes comptent, que l'on ait 13 ans ou 40 ans. Je dois dire que le personnage de Jim est extrêmement agaçant, mou. sans doute parce que l'on s'attahce davantage à Roy et que l'on comprend le désarroi qui l'envahit peu à peu.
Je pense que ce roman ne peut laisser indifférent. En revanche je ne suis pas certaine qu'il plaise à tout le monde, tant la violence sourde qui le sous-tend nous renvoie à notre propre fragilité. La première partie se lit avec un certain plaisir cependant, entre aventure dans le Grand Nord et drame familial. La seconde en revanche est plus troublante...un seul mot : Waouh ! C'est un choc, sans aucun doute.
L'on peut peut-être mieux comprendre ce qui a amené l'auteur à ce roman en lisant cette interview, pour moi très parlante, découverte sur le blog In Cold Blog.
Un peu comme un Pollock, ce roman dérange mais captive ...
C’est le postulat du début de ce livre qui m’a conduit à sa lecture : Après plusieurs échecs, Jim, dentiste, divorcé et immature, décide de vivre une grande aventure avec son fils, Roy, de 13 ans en allant vivre sur une île déserte d’Alaska durant toute une année. C’est tout ce que vous devez savoir, la suite n’appartient qu’à vous… Ce voyage au cœur de l’âme humaine est un roman très bien écrit et traduit mais il est noir, très noir et on n’en sort pas indemne. Personne ne restera indifférent après cette lecture.
Attention âmes sensibles et grosses déprimes
s’abstenir car l’intégrité physique et morale d’un jeune garçon est atteinte par un homme, son père, inconséquent, égoïste et lâche. Suspense, aventure, rebondissements, nature sauvage et sauvagerie humaine sont vos tasses de thé, plongez vite dans ce roman original et poignant.
Voilà ma grosse déception de cet été. C’est peut être ce qui explique que j’ai quelque peu tardé avant d’en faire
la chronique. J’avais entendu beaucoup de bien de Sukkwan Island, et pourtant dès les premières pages j’ai senti que cela n’allait pas me plaire.
Un homme et son fils décident de passer ensemble une année sur une île en Alaska, à l’écart de toute civilisation. La relation entre les deux personnages est très complexe et rien ne va aller en s’arrangeant.
L’histoire est très longue à se mettre en place et au final rien ne se passe. Même le
suicide du fils ne va pas donner une impulsion au récit et accélérer l’histoire. Tout est dans l’attente et très vite cette attente comme l’atmosphère devient pesante.
Tellement pesante que j’ai eu hâte de l’achever et de passer à autre chose.
D'une tristesse incommensurable !! Vann nous prend la tête et nous la plonge dans les noirceurs abyssales de la nature humaine.
Terrifiant !
Bon, comme souvent avec les livres dont on a tant et tant entendu parler, je m'attendais à une lecture coup de poing, coup de coeur. Mon séjour sur Sukkwan Island a été intense et passionnant, même si ce que j'ai lu m'a révolté. Je suis sans doute assez naïve et (jeune maman moi-même) j'idéalise certainement le rôle de parent... Je n'arrive pas à concevoir qu'un parent puisse à ce point abandonner son rôle devant son enfant. Comment un garçon de 13 ans est-il censé gérer un parent défaillant à ce point ? Comment est-il censé réagir devant un père en plein doute, lâche, complètement
paumé, incapable de prendre une décision censée et ne supportant pas l'échec qui résulte de ses choix lamentables, n'assumant rien ? Je déteste et méprise ce personnage à un point assez rarement égalé dans ma carrière de lectrice (à égalité avec l'Adolphe de Benjamin Constant peut-être).
Je m'aperçois que je n'ai pas parlé du roman en lui-même, de sa construction. Très habilement, l'auteur nous plonge d'abord dans les pensées de Roy, le fils de 13 ans qui a suivi son père en Alaska pour renouer avec lui et lui faire plaisir, tout en espérant vivre une aventure hors du commun. Et après le drame, c'est le père qui prend en charge la narration. Les phrases sont assez courtes, quelques descriptions des paysages magnifiques qu'ils traversent, peu de dialogues, puisque la communication père-fils n'est pas à son meilleur niveau. Bref, un style rapide et efficace pour un roman court (200 pages) et percutant.
Le côté coup de poing est sans doute réussi vu l'intensité de ma réaction (bien que ce soit une réaction de rejet (rejet du personnage et non pas du roman en lui-même)), mais je n'en ferai pas un coup de coeur. (septembre 2012)
On vous a dit que ce livre était atroce ? Vous pensez savoir ce qu'il va s'y passer et vous avez renoncé à le lire ? VOUS AVEZ TORT !!!
Ce que vous croyez savoir est loin d'être la vérité et ce livre n'est pas atroce, il est TERRIFIANT !!!
Un premier roman INCONTOURNABLE, UNIQUE, INOUBLIABLE !!!
Dans ce premier roman traduit du jeune auteur américain David Vann, nous pénétrons dans les ténèbres de l'âme humaine.
Un père complètement perdu, embarque son adolescent de fils sur une île au large de l'Alaska pour une année. Ce qui devait être une expérience inoubliable et permettre de resserrer le liens, vire au cauchemar. Mal préparée, cette aventure s'avère dangereuse et révèle au fils, les fêlures les plus profondes de son père.
La narration rappelle La Route de Cormac McCarthy et le dénouement de cette histoire nous renvoie à l'issue fatale d'Into The Wild.
Je n'ai vraiment pas aimé ce livre !
Je lui reconnais de grandes qualités, parmi lesquelles la beauté du style, les descriptions de la nature, grandioses, et un vrai souffle narratif.
C'est un roman choc, coup de poing, construit autour d'un événement qui se veut inattendu (mais que j'ai pour ma part très rapidement pressenti...), à partir duquel la narration prend un tour complètement différent.
L'atmosphère, au cordeau, passe alors d'une tension habilement maintenue au sordide le plus complet.
C'est noir, très noir, glauque et surtout sans appel.
Un profond mal-être ne m'a quitté
au cours de cette lecture, que je n'ai vraiment pas pu apprécier tant elle m'a coûté ! Tout y est tellement excessif, que ma réaction a été un dégoût complet de cette oeuvre !
Jim, décide d’emmener son fils Roy, 13 ans, avec lui sur Sukkwan Island, dans la partie sud de l’Alaska, pour une année. Il a le sentiment d'avoir trop longtemps négligé son fils et souhaite, depuis son divorce, rattraper le temps perdu et partager des moments intimes avec lui. L’île est difficile d’accès. Pensez qu’il faut prendre le bateau ou l’hydravion pour y parvenir. Les premiers temps, Jim et son fils apprennent à se connaitre un peu mieux mais Roy prend beaucoup sur lui surtout lorsqu’il entend son père pleurer la nuit sans raison apparente. La chasse, la pêche,
le ramassage du bois et la remise en état du logement rythment leurs journées. Au fur et à mesure des pages, nous sentons l’ennui s’installer ainsi qu’une sorte de gêne entre le fils et son père. Un énorme coup de théâtre va bouleverser l’organisation et l’épopée familiale va tourner au cauchemar.
Ce roman ne laisse pas indifférent. Il y a comme du Mac Carthy et du Jack London dans son approche. Le suspense est présent dans la première partie du livre avec une pression qui est latente au fur et à mesure des pages. Je suis plus réservé sur la deuxième partie du livre. Je me suis surpris à m’ennuyer un peu sur des passages qui trainent un peu en longueur. Ceci dit, l’intrigue est prenante et nous vivons dans un autre monde le temps du roman. Les descriptions des paysages de l’Alaska sont telles qu’elles renvoient des images sublimes de pureté et de rudesse à la fois.
ce livre est unique en son genre. On passe d'une première partie où le lecteur s'ennuie un peu à une seconde partie complétement différante qui nous plonge littéralement dans l'horreur. De plus, la fin est un peu "particulière" et me laisse sur ma faim.
Un roman coup de poing. Puissant, inoubliable et dérangeant. Etonnant pour un premier roman qui vous prend aux tripes. Auteur à suivre
Comment ne pas sortir déprimé de ce livre, dont on imagine dès les premières pages le côté sombre, et la fin tragique.
A lire l'été quand il fait très beau sous peine de tomber dans une profonde déprime !
Roman dérangeant, triste, émouvant ; le style de D Vann , ciselé et percutant, nous entraîne vers les profondeurs de la nature humaine. attirés, aimantés, nous participons à la chute, sans pouvoir influer sur quoi que ce soit, comme si nous étions nous aussi protagonistes de l'histoire.
Comme un uppercut... ce roman nous laisse un peu groggy.
A lire !
Pour se ressourcer, un homme décide de passer un an dans une cabane isolée en Alaska avec son fils de treize ans. Ça tourne mal très vite, et puis ça empire.
Magnifiquement bien écrit, difficile à lâcher. Et pourtant, les événements décrits sont tellement durs qu’ils en deviennent insoutenables.
La première partie est comme de regarder une voiture se précipiter contre un mur. Dès la page vingt, on sent que tout va mal tourner : le fils a plus de bon sens dans son petit doigt que le père dans tout son corps ; le père est émotionnellement immature, mal préparé pour cette
aventure.
J’ai été obligée de poser le livre plusieurs fois au début de la deuxième partie, parce que ça me rendait physiquement malade. Et la fin m’a complétement prise par surprise.
Un livre excellent, difficile, prenant, dont la violence émotionnelle et morale m’a laissée toute retournée.
Un livre bouleversant, terrifiant, qui m'a littéralement tenu en haleine! Cela faisait bien longtemps qu'un roman ne m'avait pas occasionné une nuit blanche, puis une envie d'y revenir.
L'écriture est exceptionnelle de précision, et cette plongée dans ce qu'il y a de plus sombre dans l'âme humaine ne laisse pas indemne. A lire absolument.
Les cercles de l'enfer
L'histoire est terrible. Mais l'idée – certes loufoque – qui est venue à Jim de s'installer pendant un an avec son fils sur une île déserte de l'Alaska, n'avait pas l'air si mauvaise. Pourtant, dès les premières pages, on sent que la chose va bientôt dégringoler.
Une descente en enfer à couper le souffle. Sombre, noire, magistrale. On tremble. On tremble tout le long du récit. Et après avoir tourné la dernière des pages, on tremble encore.
Un texte majeur, d'une douleur, d'une beauté cruelles et implacables.