Les cousines de la colonelle - E-book - Multi-format

Vicomtessedecoeurbru

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Résumé

« Un des seins de la jeune femme s'était échappéà demi de son fourreau blanc et dressait sa petite tête avide de jouissance : délicatement, Gaston la saisit entre ses lèvres en feu et la roula doucement. Julia, sous cette enivrante caresse se tordait de volupté. D'une main envahissante, il lui caressait les reins, glissait aux aines en gravissant doucement sur les collines ; enfin, il saisit à deux mains les cuisses de la jeune femme, les écarta et promena sa langue avide sur les contours purpurins qui bordent l'entrée du temple de l'amour.
». C'est par un récit « parsemé de recommandations sur la façon de déshabiller et de caresser une femme » (Alexandrian) que la Vicomtesse de Cour-Brûlant entre en littérature érotique. Considérée comme l'une des éclaireuses de la sexualité féminine, on s'est pourtant longtemps posé la question sur la véritable identité de l'auteur de ce roman. Est-ce Guy de Maupassant comme on l'a souvent supposé ? Le doute est vendeur et les éditeurs ont rusé pour entretenir le mystère.
Cependant, la marquise de Mannoury d'Ectot est celle qui décrit dans les années 1880 ce roman sur la « dépravation des grandes dames du règne de Napoléon III ». Cette énigmatique marquise, descendante de l'inventeur Nicolas Le Blanc, reçoit dans son château près d'Argentan des artistes dont Verlaine. La roue tourne : devenue veuve et ruinée par des gigolos peu scrupuleux, on la retrouve à Paris à la tête d'une agence matrimoniale et auteur de livres coquins.
Grâce à des amitiés nouées dans les milieux artistiques et littéraires elle réussit à intéresser un éditeur, Kistemarker, qui passe le manuscrit des Cousines de la colonelle à Gay, un de ses confrères. « Le sentimentalisme s'entortille au libertinage ». Dans ce roman, Florentine et Julia sont mariées grâce à leur cousine, la colonelle Briquart. Elles découvrent les plaisirs du sexe et la recherche de la volupté est le moteur du livre.
Par un style clair et une étude des mours de son époque la Vicomtesse de Cour-Brûlant montre son sens de l'observation et son habiletéà décrire des scènes érotiques avec finesse. Alexandrian souligne que « si Mme de Mannoury conseillait ainsi les clients de son agence matrimoniale, elle a dû faire des heureuses ». Collection l'Enfer de la Bibliothèque nationale de France. (Enfer de la BNF, cote n° 52).
Roman numérique, 76 pages, couverture en couleurs et en noir et blanc.

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À propos de l'auteur

Biographie de Vicomtessedecoeurbru

L'édition originale des Cousines de la colonelle, « roman galant naturaliste », fut publiée en 1880 par Gay et Doucé, célèbres éditeurs de littérature érotique, sous le pseudonyme de vicomtesse de Cour Brûlant. On sait aujourd'hui que son auteur fut la marquise de Mannoury d'Ectot, petite-fille du chimiste Nicolas Leblanc. « La petite-fille de Leblanc était donc devenue antibonapartiste et antirépublicaine, états d'esprit assez bien vus à l'époque.
Elle acquit le titre de marquise en se mariant vers 1856 et se piqua assez tôt de belles lettres. Après un mémoire sur Leblanc, elle écrivit aussi les Mémoires d'un tailleur pour dames, sous le pseudonyme cartésien de Femme Masquée. Jules Claretie - qui était le Bertrand Poirot-Delpech du temps, lui aussi dans un fauteuil à l'Académie française - avait toutes les raisons du monde de déclarer 1880 année pornographique.
Certes, Eugène Sue et Émile Zola étaient visés, mais nul mineur n'avait encore coupé la verge d'un tyran. La cible intéressait tout le naturalisme. » La marquise tenait salon dans son château normand, près d'Argentan, et recevait des poètes et des artistes : Paul Verlaine, le compositeur Charles de Sivry, Charles Cros, Guy de Maupassant, Félicien Rops, etc. Bientôt ruinée, elle vint à Paris et se mit à écrire des romans libertins.

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