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L'idée du bonheur est relative quant aux contrastes qui la font naître, nous pouvons en situer la source à l'instant où s'achève l'éternité : la naissance. La quête d'un "plein-être" commence, dont l'interprétation appartient à chacun. Le bonheur absolu est une forme de croyance et chaque instant de bonheur dans l'existence semble pouvoir nous en rapprocher. Pour autant, le bonheur fait peur, car totalement atteint, il implique l'achèvement.
Concevable par instants, par périodes, ou encore au-delà la vie, il sollicite l'espoir. Si l'idée du bonheur invite le temps à s'arrêter, elle est avant tout un fantasme inspiré des expériences passées. L'idée du bonheur reflète notre positionnement quant à l'épreuve de la vie, par contraste traduit le combat du quotidien ou la nécessité d'un refuge pour fuir ce dernier. Soumise aux différentes mutations de l'individu, aux normes sociales, à la morale ambiante elle se voit modifiée.
Pourtant et quand bien même chacun en a une idée, le bonheur se compose fondamentalement de plénitude. En cela l'idée du bonheur participe d'un travail de deuil impossible, celui d'un état d'éternité au sein d'une parfaite fusion.