Les Faux Poèmes Chinois - Encyclopédie Antipodiste, Premier recueil - Poche

Wensan Da

,

Rui Dai

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Publier un livre de poésie, c'est comme jeter une pétale de rose au fond du Grand Canyon et attendre l'écho, professe le sage... Qu'attendre alors... Lire la suite
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Résumé

Publier un livre de poésie, c'est comme jeter une pétale de rose au fond du Grand Canyon et attendre l'écho, professe le sage... Qu'attendre alors de ces Faux Poèmes Chinois, potaches et lourds comme un 38 tonnes ? Si les haïkus étaient chinois, ces poèmes-là seraient probablement les plus mauvais haïkus jamais produits. Le vulgaire y côtoie allégrement l'absurde et le stupide, faisant naitre parfois - par mégarde sans doute - d'authentiques éclats poétiques.
Publié une première fois en 1995 par Tom de Pékin et Guillaume Dégé, trublions de l'ombre, ce livre n'a rien perdu de sa force : de tels ouvrages n'ont pas d'âge et éclairent nos ténèbres de leur impertinente lumière (car on dit encore beaucoup d'âneries sur la Chine). Nous exhumons donc avec fierté aujourd'hui cette encyclopédie antipodiste, opuscule dans la lignée des bricolages dada, de Topor, et des Pataphysiciens.
Une belle mécanique bien huilée, un paquet de soupapes ronflant sous un capot enflammé, et ce qu'il faut de fureur : Les Faux poèmes chinois est le Fast and Furious de la poésie. Et comme le disent si bien Maîtres Da Wensan et Dai Rui : Dès que j'entends le mot culture, je sors mon bambou.

Caractéristiques

  • Date de parution
    24/11/2015
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-919242-43-6
  • EAN
    9782919242436
  • Format
    Poche
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    64 pages
  • Poids
    0.1 Kg
  • Dimensions
    18,0 cm × 13,0 cm × 0,8 cm

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À propos des auteurs

Dai Rui est né en 1953 à la veille des Cent fleurs. Mal nourri pendant la famine du Grand Bond en avant (1959-1961), il souffre de graves malformations. Lui qui rêve, enfant, d'une carrière de calligraphe, il voit son destin basculer en 1966, lorsqu'il se fait écrabouiller les doigts par des Gardes rouges, comme ça, gratuitement. Un mal pour un bien finalement, puisqu'il parvient ainsi à intégrer, en 1973, la Chorale des Paralytiques de la VIII° Armée de route.
Il peut alors s'essayer à la poésie classique révolutionnaire (geming gudian shili). C'est aussi là qu'il rencontre Da Wensan, et que débute leur collaboration florissante (quatre pétales et deux pistils). Fils de l'un des Huit Immortels du Parti Communiste chinois, Da Wensan naît en 1952. Il grandit dans un milieu favorisé jusqu'à un hoquet dans le plan de carrière paternel, qui pousse sa famille à s'installer dans le Xinjiang ; province où, à la même époque, le gouvernement procède à une série d'essais nucléaires.
Chétif, rachitique et bizarrement formé (on lui compte alors sept doigts), le jeune Da Wensan peut intégrer brillamment la Chorale des Paralytiques de la VIII° A. R. en 1974. Une page de son destin s'ouvre alors...

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