Mes Annees Caudron. Caudron-Renault, Une Usine Autogeree A La Liberation (1944-1948)

Simonne Minguet

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Simonne Minguet - Mes Annees Caudron. Caudron-Renault, Une Usine Autogeree A La Liberation (1944-1948).
De mars 1944 à février 1948, Caudron, la grande usine d'aviation d'Issy-les-Moulineaux fut le théâtre de combats difficiles contre les patrons capitalistes... Lire la suite
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Résumé

De mars 1944 à février 1948, Caudron, la grande usine d'aviation d'Issy-les-Moulineaux fut le théâtre de combats difficiles contre les patrons capitalistes puis contre l'État-patron et, simultanément, contre le stalinisme qui régnait alors en maître quasi absolu sur le mouvement ouvrier. Beaucoup, à la Libération, n'attendaient qu'un signe pour se libérer de la tutelle de ceux qui, de Louis Renault aux cheffaillons collabos, les avaient enchaînés à l'industrie de guerre nazie. C'est ainsi que les salariés de Caudron-Renault mirent en route la première expérience d'autogestion d'entreprise en France. En ces années d'après-guerre, ce ne furent pas seulement des prototypes d'avions ou de moteurs qui furent mis à l'essai. Il ne me semble pas exagéré de dire que cette usine fut semblable à un vaste laboratoire correspondant aux aspirations et aux possibilités du mouvement ouvrier de la seconde moitié du XXe siècle.

Sommaire

    • 1944 : mes années Caudron
    • De " notre " Libération aux années Thorez
    • 1945 : le mouvement ouvrier français sous haute surveillance
    • Avril 1946 - mai 1947
  • 1947

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/10/1997
  • Editeur
  • ISBN
    2-907993-59-3
  • EAN
    9782907993593
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    142 pages
  • Poids
    0.17 Kg
  • Dimensions
    13,0 cm × 21,0 cm × 0,9 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Simonne Minguet

Etudiante à la Sorbonne, Simonne Minguet rejoint le mouvement trotskiste clandestin en 1942. En mars 1944, elle entre comme ouvrière à l'usine d'aviation Caudron-Renault. " Première femme ajusteur de France ", elle participera ensuite activement au soutien qu'apporte la IV, Internationale à la lutte du peuple algérien, ce qui lui vaudra de connaître deux fois la prison : en 1956 à Paris, et en 1965, à Alger, après le coup d'État de Boumediene.

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